Le producteur Blaise Option a fait une demande aux cinéastes camerounais. Selon lui, ils se font exploiter aux écrans noirs.

Blaise Option n’est plus d’accord avec les écrans noirs. Dans une publication sur sa page Facebook il s’insurge contre le festival. Il a ainsi demandé aux cinéastes de ne plus se faire avoir par l’organisation: « Chers cinéastes camerounais, donnez-vous de la valeur. Dites stop à cette maltraitance qui se passe actuellement envers vous au Festival Ecrans Noirs. Nous ne sommes pas des mendiants! » a-t-il écrit.

Selon l’acteur, le festival a miroiter du rêve aux camerounais: « c’est normal que les festivaliers camerounais soient en train de quémander où dormir pendant votre festival? Alors que vous avez dit prendre en charge 03 personnes de chaque oeuvre en sélection. Même une seule personne vous ne le faites pas » a-t-il ajouté. Il faut avouer que tous les cinéastes se réunissent à Yaoundé pendant cette semaine du cinéma, venant de plusieurs villes. Et maintenant il semble qu’ils se retrouvent sans logement à Yaoundé, et sans aide du festival.

Ghislain Towa a profité aussi de cette sortie de Blaise Option, pour renchérir sur les doléances des acteurs du domaine cinématographique: « Nous voulons bien construire, nous voulons apporter notre pierre à l’édifice, mais comment arriver à le faire si un grand festival financé par l’Etat et reconnue d’utilité publique depuis 2016 n’arrive pas à loger les réalisateurs des films en compétition? Il faut torturer pour les droits de diffusion des films et le transport que vous avez promis dès le départ. Nous voici au bord de la rue à moins d’une de la cérémonie de clôture sans que rien ne soit réglé. C’est de cette façon que nous allons construire cette industrie ou vous avez un autre calendrier caché? » s’est-il interrogé.

Marie Claude
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