Ekambi Brillant réclame ses droits au Port autonome de Kribi

L’artiste Ekambi Brillant vient de tirer une sonnette d’alarme via les réseaux sociaux. Il a publié un texte informant le public de son contentieux avec le Port autonome de Kribi.

L’un des tenors de la musique camerounaise est actuellement en difficulté. Le grand Ekambi Brillant se plaint depuis le début de ce mois, d’un mauvais coup contre sa personne. Il aurait en effet réalisé un spot vidéo pour le tout nouveau port de Kribi. Un spot qui vante l’infrastructure, avec rythme et musique. Mais depuis que ce travail a été fait, l’artiste n’a toujours pas reçu l’intégralité de son cachet. Ras-le-bol, il a une fois affiché l’affaire sur sa page Facebook.

« Je réclame mes droits au port autonome de Kribi Voici plus de 5 ans que je réclame mes droits au port autonome. Cette entreprise m’a fait réaliser un clip pour magnifier le port de Kribi et depuis, ils n’ont pas payé l’intégralité de la somme qui avait été arrêtée. Ils avaient commencé à me payer en monnaie de singes et depuis , plus rien. J’ai utilisé tous les moyens légaux pour entrer en possession du fruit de mes efforts et cela n’a pas abouti. Je m’offusque vigoureusement contre la paupérisation des artistes camerounais et je réclame mes droits. J’ai consacré toute ma vie à servir mon pays musicalement, j’ai hissé haut le drapeau camerounais au-delà de nos frontières.Une nation ne peut pas se bâtir en bafouant les droits les plus élémentaires des artistes. Tout travail mérite salaire et tout contrat doit être respecté.Je vous prie de partager cette vidéo afin qu’elle parvienne au plus haut sommet de l’Etat. » a-t-il écrit.

Il est une icône respectée dans le pays pour son travail dans l’art et la musique. Âgé de 73 ans, le Mot’a Muenya est un virtuose de la guitare. Spécialisé dans le style makossa, il a à son actif près de 20 albums. En 2009, il a été décoré comme officier de l’ordre national de la valeur. Il a également créé la fondation Ekambi Brillant qui participera à redonner à la musique camerounaise ses lettres de noblesse. Pourvu que son cri de détresse ne tombe pas dans les oreilles d’un sourd…