• Joël Embiid un palmarès indélébile en NBA

    Auteur : Marie Claude | 4 mai 2023 | 1 187 vues

Le joueur des Sixers Philadelphie est devenu à 29 ans le deuxième Africain de l’histoire à être élu meilleur joueur (MVP) de la saison régulière en NBA.

Il y a 29 ans, le basketteur nigérian Hakeem Olajuwon, était désigné MVP (« Most valuable player ») de la saison régulière de la NBA. Aujourd’hui, le camerounais Joel Embiid emboite le pas et est le deuxième africain a recevoir cette haute distinction. C’est la troisième fois qu’il est nominé dans cette catégorie et c’est la bonne. Il aura fallu travailler d’arrache pieds pour obtenir le fameux sésame.

Cet accomplissement vient récompenser la progression constante d’Embiid, qui a fini meilleur marqueur du championnat lors des deux dernières saisons. En 2022/2023, il a tourné à 33,1 points à 54,8% de réussite, 10,2 rebonds, 4,2 passes et 1,7 contre de moyenne, améliorant ses statistiques dans presque chaque secteur par rapport à l’exercice précédent.

A la deuxième place du classement, le Serbe des Denver Nuggets n’intègrera finalement pas le club fermé des joueurs élus MVP trois années d’affilée, composé de Bill Russell, Wilt Chamberlain et Larry Bird. La troisième place est revenue au Grec Giannis Antetokounmpo, double lauréat en 2019 et 2020.

« Je ne sais pas par où commencer, le chemin a été long, je suis passé par tant de choses, il y a eu beaucoup de travail d’accompli. Et je ne parle pas que de basket. Ca fait du bien d’être là où je suis », a réagi le pivot dans l’émission « NBA sur TNT ». Son entrée au palmarès de cette prestigieuse distinction consacre pour la cinquième année consécutive un joueur non-américain.

L’an dernier, Embiid a été naturalisé Français puis Américain. De quoi susciter les convoitises de ces deux sélections à un an des Jeux olympiques de Paris. Il a promis de prendre une décision sur sa nationalité sportive à venir. Mais même le Cameroun attend aussi.

 

 

 

Marie Claude
Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP

Tags : ,



Commentaire