• Kate Djiaha: « les femmes journalistes sont payées en fonction de leurs performances sexuelles »

    Auteur : Marie Claude | 7 décembre 2021 | 1 821 vues

L’ancienne journaliste d’Equinoxe Télévision Kate Djiaha, n’a pas sa langue dans la poche. Cette fois, elle dénonce les pratiques dans les médias camerounais, qui conduisent les patrons de presse à payer leurs employés femmes à partir de leurs performances sexuelles.

Kate Djiaha ne va jamais se taire mes people. La journaliste reconnue pour ses sorties dénonciatrices vient encore une fois de frapper. Cette fois, elle s’en prend aux patrons de presse au Cameroun qui semble être très fort pour le harcèlement sexuel, selon la journaliste trentenaire. Elle a publié un texte via sa page Facebook intitulé « violence sexiste dans les médias« , dans le cadre de la campagne « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes« . « S’il y a quelque chose que l’affaire Martin Camus Mimb a révélé au grand public, c’est bien la malheureuse réalité de la chosification de la femme dans le monde des médias au Cameroun. Une réalité qu’on retrouve évidemment au-delà de nos frontières !  C’est un monde dans lequel la femme est humiliée par des aînés et des patrons qui ne pensent qu’à une seule chose: L’ASSOUVISSEMENT DE LEUR PLAISIR MALSAIN ! », dénonce celle-ci.

« Ils sont nombreux à avoir critiqué Martin alors qu’ils s’abreuvent à la même source! Les histoires de stagiaires harcelées, de personnel féminin transformé en objet sexuel, de présentatrices sans talent propulsées sur des plateaux d’envergure quand certaines, bien plus brillantes sont recalées. Les histoires de salaires fixés sur la base des prouesses sexuelles, de responsables de médias dont les bureaux sont transformés bordel, de missions « Hard-sex ».  En somme le genre de choses inavouables qu’on s’évertue à faire subir à la femme pour lui donner le droit de passer à la télévision, la radio, d’avoir quelques lignes dans un journal, un magazine ou un site web, au détriment de sa dignité ! Le comble c’est quand ils se retrouvent entre eux, en parlent et rigolent à gorge déployée devant un verre de Jack Daniel’s…Il faut que cela cesse ! », a-t-elle conclu. Prenant exemple sur le cas Martin Camus Mimb, elle tire une sonnette d’alarmes pour dénoncer ces pratiques, qui seraient monnaie courante dans les médias.

La journaliste a décidé d’utiliser les 16 jours de cette campagne, pour dénoncer les pratiques dans différents milieux: violences faites aux femmes en milieu scolaire et universitaire, dans les milieux hospitaliers, dans le domaine de la culture, contre les handicapées… etc. Elle produira 16 textes sur cette thématique, et ils seront sur sa page Facebook.

La journaliste a toujours été une fervente militante dans les histoires qui touchent aux droits des femmes. Jadis, présentatrice de l’émission « Regard Social », elle s’est envolée il y a quelques mois vers le Canada pour rejoindre son mari et son fils. On se souvient de son courage lorsqu’elle a annoncé avoir été victime d’un viol à l’âge de 06 ans. Du coup, elle ne perd jamais l’occasion de s’exprimer face aux événements sociaux du 237. Vous pensez quoi de cette nouvelle sortie mes people ?

Marie Claude
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