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Dans une interview exclusive, la chanteuse K-tino se livre. Entre le style de films qui l’attire le plus et les chanteurs camerounais qui sont toujours présentent dans sa playlists, voici les détails.

K-Tino, l’une des boss lady du bikutsi au Cameroun s’est confiée le weekend dernier au magazine Week-end. Elle a révélé aimer visionner des films chrétiens. Spécialement chrétien car selon elle, ça apporte un plus dans la vie. K-Tino conseille d’ailleurs les personnes qui ne comprennent pas toujours les écritures saintes, de se délecter à travers des films chrétiens qui expliquent plus facilement la vie de Jésus.

La chanteuse très populaire au Cameroun grâce à plus de 30 années de carrière, ne manque pas d’avoir d’autres artistes féminines dans sa playlist. « J’écoute beaucoup de chants de louanges. J’aime Moïse, Benan, le frère Emmanuel. Sur le style normal, j’aime écouter Annie Anzouer, Grâce Decca. Elles ont un fond musical qui me séduit. J’aime Miss Charlotte, parce qu’elle sait bien manier son patois, car ce n’est pas tout le monde qui sait chanter en Eton. J’aime autant Richard Amougou et Majoie Ayi. Majoie, c’est alors la fille typique Mveleu. Il y a également Coco Argentée, Mani Bella. Je citerai la chérubine, c’est ma nièce en plus, Christy Sweet » explique K-Tino au micro de Laurentine Assiga.

Dans l’interview, elle cite encore d’autres artistes: Ekambi Brillant, Ebogo Emérant, Messi Ambroise, Nkodo Si Tony, Aï Jo Mamadou, Bissolo, Tonton Ebogo, Zélé le bombardier, Mama Nguéa, Beko Sadey. « Tout le monde a quelque chose qui m’accroche. Petit Pays alors… c’est la totale » conclu K-Tino.…

Les femmes donnent de la voix cette semaine à l’IFC de Douala et Yaoundé. Un salon entre séminaires, stages et concerts.

Du 06 au 09 juillet 2022, le salon international des voix de femmes se tient entre Yaoundé et Douala. Il s’agit d’un événement avec au programme de nombreuses activités: showcases, conférences, stages et séminaires. C’est une occasion qui permet aux femmes de s’exprimer sur les sujets qui les intéressent et sur l’actualité. Cette année est d’ailleurs placée sous le thème: « inégalités de genre et violences faites aux femmes« . Venant de différents pays africains et européens, les intervenantes vont échanger sur divers sujets en  lien avec ce thème central.

Nathalie Mefe, directrice du salon, explique la place de ce thème qui intègre cette 5ème édition du salon. Il s’agit de « participer à la lutte contre les violences basées sur le genre, en donnant aux jeunes chanteuses africaines les outils pour briser le silence et une tribune pour sensibiliser les publics« .

De plus, ce salon va offrir des showcases avec plusieurs artistes: Nda Chi, Duc Z, Mr Leo, Leberger et Naathal entre autres, sont attendus sur scène. Entrée libre et gratuite.…

A travers un texte plein de douceur publié ce 04 juillet, Mani Bella a été assez subtile mais claire sur les raisons de son divorce. Elle ouvre son cœur et est prête à passer à autre chose.

C’est avec les images des fiançailles de monsieur Antony Avom que le public comprend que Mani Bella a désormais divorcé. Son ex-mari vient de se mettre avec une autre. Le public étonné, n’a pas manqué de poser de nombreuses questions à Mani Bella sur sa page pour comprendre ce qui se passe. En juin 2021, elle expliquait encore vivre le bonheur total avec son chéri depuis 09 ans. Et en juin 2022, ce dernier est avec une autre.

Mani Bella tout d’abord calme sur le sujet, vient finalement de s’exprimer d’une manière très subtile mais répond complètement à toutes les interrogations de ses fans. Elle a adressé une « lettre à son futur époux », en décrivant ainsi le genre de femme qu’elle est dans un couple et ce qu’elle attend de son conjoint. « Cc mon futur amour Je ne te connais pas encore… Peut être que je te connais déjà aussi… Bref, je veux que tu saches que ; Peu importe ce que tu lis ou entends de moi depuis toutes ces années sur internet, la presse, la télé etc, à cause de l’image artistique que je me suis faite, sois zen ! N’accorde aucune importance à ces balivernes. Personne ne me connaît réellement à part mes enfants. Au delà de mon make up, mes look bizarres et ma pseudo grande gueule publique, je suis une femme douce, travailleuse et très ambitieuse. J’ai la crainte de Dieu et plein d’amour en moi pour les autres… Mon futur cœur chéri, Sois sans crainte… Je te rendrai heureux Mes détracteurs, mes saboteurs etc… Diront toujours des insanités sur moi mais, tout cela est faux et, ça ne changera pas que je sais respecter mon intimité, l’assumer, m’en occuper, supporter et, travailler dur pour un avenir meilleur… » a-t-elle écrit.

La partie ayant le plus interpellée est très certainement cette liste de chose que Mani ne voudrait pas vivre au sein de son foyer, ce qu’elle déteste. « Mais chéri stp, Ne me frappe jamais. Ne m’humilies jamais devant les gens. Ne m’insulte jamais. Si un jour tu veux me faire un reproche, attends qu’on soit chez nous et discutons dans notre chambre. Je ferai pareil avec toi. Si tu me frappe une fois je pardonnerai peut-être… Mais 2 fois, 3 fois etc, je n’en suis pas sûre… A part ça, Sois sans crainte mon futur époux… Je suis ton gros lot. Ton Jack pot… Et ça, dans tous les sens du terme… » a-t-elle ajouté. Le public a fait le rapprochement avec son divorce. Mani Bella a-t-elle été une femme battue? humiliée?

Si tel est le cas comme le pense déjà l’opinion publique, son courage, son calme et sa façon d’avoir gardé ce traumatisme enfoui en elle sont a applaudir. Au delà des strass et paillettes de la célébrité, elle fait bien la différence avec sa vie privée. Le public a été compatissant et lui souhaite le bonheur pour la suite.…

Le rappeur engagé Xzafrane appelle le public à une prise de conscience en ce moment où la société souffre profondément. Face à la montée de la pornographie, sextapes et autres dépravations des moeurs, l’artiste souhaite que chacun reconnaisse sa responsabilité.

Face à la montée des sextapes dans la communauté jeune et les réseaux sociaux, la journaliste Lynn Esther Ermano demande qu’on ôte le voile qu’on retrouve sur les visages. Selon elle, c’est le public qui érige les personnes dépravées en superstar.

Le buzz du moment c’est celui d’une jeune camerounaise qui a décidé elle-même de publier ses sextapes sur la toile. Son objectif semble être celui de devenir « influenceuse » et même actrice de film X. La journaliste Lynn Esther Ermano revient sur ce sujet et donne son avis sur une société en manque de modèles.

Au final, assumons notre positionnement : nous avons nous-mêmes choisi nos modèles. Il ny’en a pas beaucoup qui excellent dans le culte de l’effort. En effet, beaucoup énoncent des chiffres d’affaires anormalement renversants, pour des entreprises qu’on ne demande qu’à voir. Roulent carrosses du jour au lendemain et accèdent à des postes de responsabilité pour lesquels plusieurs suent depuis des lustres, sans la moindre reconnaissance.

Il faut des repères aux jeunes. Il leur faut des MODÈLES, des vrais: Ceux que l’on a vu partir de rien pour finir à la cime de l’arbre. Ceux qui promeuvent des valeurs qu’ils appliquent eux-mêmes, et non des discours creux pour faire bonne impression. Ceux qui n’ont pas fini propriétaires de yachts pendant la nuit. Ceux qui n’ont encrassé ni leurs textes musicaux, ni leurs mains, ni leur corps pour réussir. Aujourd’hui tout le monde semble ahuri par le culot de cette jeunette de Nsam Obobogo au Cameroun; dont la principale aspiration serait, de finir actrice de films x. Pas moins. Mais… pourrait-on lui en vouloir quand ses prédécesseurs ont tracé le chemin avec nos likes, nos millions de vues, nos partages et finalement notre ascenseur social? Gageons qu’une nouvelle influenceuse est née.. NOUS AVONS LA SOCIÉTÉ QUE NOUS AVONS FABRIQUÉE. ».