Lydol aux États-Unis pour la « Mandela Washington Fellowship » 2024
La slameuse camerounaise Lydol est aux États-Unis pour la première fois. La « Lionne, Louvre et Lièvre » fait partie des 700 jeunes africains lauréats de la bourse Mandela Washington Fellowship 2024.
Belle reconnaissance pour Lydol aux Etats-Unis. Elle fait partie des boursiers de la Mandela Washington Fellowship, un programme phare de l’Initiative des jeunes leaders africains (YALI), qui vise à renforcer les institutions démocratiques et la bonne gouvernance, à stimuler la croissance économique et la prospérité, et à renforcer la paix et la sécurité en Afrique et aux États-Unis et donner aussi à ces bénéficiaires, les outils pour jouer un rôle de leadership dans leurs secteurs et communautés respectifs.
La slameuse a partagé la nouvelle à ses abonnés et fans partout sur la toile. « La Première fois que j’ai entendu parlé de Mandela Washington Fellowship c’est Barack Obama qui en parlait et aujourd’hui je suis plus qu’honorée d’être reconnue par le Département d’Etat des États Unis comme l’une des « JEUNES LEADERS AFRICAINS » 2024. Une belle reconnaissance (je suis tellement heureuse ) et une mission : celle de porter mon pays de porter mon art au delà du divertissement et continuer mon combat pour les droits des Femmes. Je suis prête à apprendre et surtout à écrire cette nouvelle page de mon Histoire. Merci à vous qui nous accompagnez, qui nous aimez depuis toutes ces années et qui nous rappelez à chaque fois qu’on a de la VALEUR » a-t-elle écrit.
Durant six semaines, Lydol participera à un institut de Leadership dans une université américaine, rencontrera des dirigeants du gouvernement américain et pourra se construire un réseau très solide.
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Cameroun: ces stars qui crient contre la vie chère
Après l’annonce du nouveau prix de la CNI au Cameroun, la population est dans le désarroi. Certaines stars ont laissé entendre également leur ras-le-bol via leurs réseaux sociaux.
C’est Mani Bella qui a tout d’abord exprimer son choc face au prix élevé de tout au Cameroun. Carte Nationale d’Identité, denrée alimentaire, et aussi tout ce qui touche à la carrière d’artiste. De plus, même le business est difficile avec un nombre importants de taxes!
« Faire une cni coûte déjà 15.500 frs cfa… Manger le riz sauce d’arachide, 10.000 minimum… Être manager d’artiste 500.000 frs chaque 2 mois… Éneo, camwater, les problèmes mystiques Entre temps, les droits d’auteurs n’existent pas… Une structure qui encadre l’art non plus. Les producteurs nooo… Entre temps, la musique camerounaise s’exporte quand même hein! Et elle est présente au pays. Nous sommes dans les grands classements africains, les téléphones, les télés etc mais l’argent de ça part où ???? On ne sait pas Le travail même au cas où tu as des diplômes et des formations, c’est compliqué ! Chacun se débrouille comme il peut. Et quand tu essayes même de faire un petit truc pour avoir à manger au quotidien, deux jours après vrouupp! Taxe de l’air, Taxe de respiration, Taxe d’absorption de l’oxygène, Taxe de rejet du gaz carbonique, Taxe d’existence, Etc etc… Bref, je viens d’accoucher… Je suis encore fatiguée Excellent début de semaine » a-t-elle écrit.
Dans le même sens, Lady Ponce a pointé un doigt accusateur contre l’Etat Camerounais qui asphyxie la population.
« Ce pays est un monstre froid pour détruire les jeunes. Un vrai cimetière pour les pauvres. Comment pouvez vous m’expliquer que le smic est à 45000FCFA, et ils mettent la carte d’identité à 15000fcfa ? Il faut payer l’électricité qui revient minimum à 15000f le mois plus le loyer décent minimum une chambre à 35000 fcfa ,les factures d’eau à 5000FCFA, les denrées alimentaires ,c’est le haut niveau ,le transport urbain très élevé et les courses du mois on fait comment ? Les enseignants réclament depuis plus de 10 ans leurs salaires ….. Les populations à bas revenus vont vivre comment? Eeeh Seigneur ! Nous avons fait quoi? Commis quel péché pour mériter un tel traitement ? Les enseignants sans salaire vont faire comment pour établir leurs cartes d’identités ? Sans oublier les artistes. Les artistes n’ont pas de droits d’auteurs Depuis plus de 10 ans, pas de salles de spectacle, ni de palais de la culture, aucun statut etc…. Comprenez donc qu’ils font cela exprès parce qu’ils craignent, qu’on soit riche, et très puissants.
Ils doivent nous appauvrir pour nous faire peur. » a-t-elle publié sur la toile.
Des réactions appréciés par les internautes qui voient en ces dames, des défenseurs des droits humains. Mais malgré cela, les prix ne cessent de grimper à un rythme alarmant.
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