La Coach Blonde: Emy Dany cherche juste à se débarrasser de Poupy

Après le scandale entre Emy Dany Bassong, Marcelle Kuetche et Aicha Kamoise, la Coach Blonde déballe sa théorie. Selon elle, Emy Dany est toxique et veut se débarrasser de son ancienne acolyte Marcelle Kuetche, qui ne lui sert plus de conductrice de japap. Voici son texte.

LES AMITIÉS FANTOCHES
En 1937, quand le gouvernement nationaliste du Kuomintang de Tchang Kaï-chek et le gouvernement communiste rebelle de Mao Tsé-toung, qui s’affrontaient ardemment, se sont mis ensemble, c’était pour vaincre les Japonais. Une fois la guerre gagnée, ils ont repris la guerre entre eux.
Emy s’est alliée avec Marcelle parce qu’elles avaient un ennemi en commun, Muriel. Mais depuis qu’Emy a trouvé un homme riche qui lui achète des contrefaçons de luxe, tout le ressentiment qu’elle avait pour Muriel s’est essoufflé. Maintenant, Poupy paraît si banale.
Alors, pour s’en débarrasser, il faut trouver des excuses.
Dans le showbiz, l’amitié n’existe pas, c’est toujours une question de calcul. Sauf qu’au Cameroun, ils n’en font rien de grandiose, elles n’évoluent pas à cause des coups bas ici et là.
Marcelle ne répond pas aux attaques parce qu’elle est timide, une timidité qui joue en sa faveur en faisant d’elle quelqu’un de charismatique.
Si elle a pu avoir des problèmes avec tout le monde, ce n’est pas Poupy qui tiendra. Emy, même dans sa façon de respirer, est toxique. Je suis sûre qu’elle est la cause du réchauffement climatique.
Comme Poupy aime le kongossa, elle se réconfortait en parlant de son ancienne copine.
Aujourd’hui, elle devient la cible de son amie fantoche.
**UN PEU DE RAISON !**
L’amitié est un concept inventé par les hommes pour se supporter dans le monde et fuir cette solitude. Avant, ça marchait, aujourd’hui, la mascarade est si excentrique.
Les amitiés sont comme des trafics de drogues.
Il y a celui qui veut jouer le dealer, et la toxicomane qui a besoin du dealer. Il y a celui qui veut être essentiel pour l’autre, en voulant la dominer avec quelque chose qui lui manque.
L’amitié d’aujourd’hui voudrait que, quand une amie a son amoureux, elle le présente à l’autre. Quand quelqu’un achète un habit, elle voudrait que l’autre le sache.
Ce n’est pas de l’amitié, mais la surveillance des destinées. Il faut se tenir au courant si l’autre avance ou pas, il ne faudrait pas que l’autre soit comme ci ou comme ça.
La vraie amitié a des valeurs qui ne sont pas à la bourse des humains.
L’homme du 3e millénaire est un homme seul, il faut se résoudre à cela. Avant, les hommes avaient cette capacité d’apprivoiser ce comportement grégaire. Aujourd’hui, les êtres humains sont si transparents.
Cependant, si vous n’avez pas peur des problèmes cardiaques, il faut se donner en amitié.
Avant, les hommes avaient des codes d’honneur, aujourd’hui c’est la jungle. Au lieu de chercher des amis, cherchez des partenaires d’affaires. Si vous avez envie de dire du mal de quelqu’un, achetez-vous un journal intime. Car souvenez-vous de ce que disent les évangiles :
« À la fin des temps, ce que vous direz enfermé dans vos maisons se retrouvera dehors… »
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Maahlox le vibeur parle de ses relations avec d’autres artistes camerounais

C’est dans un live qu’il a réalisé avec l’ivoirien Débordo Leekunfa que Maahlox s’est exprimé sur ses relations avec Lady Ponce, Stanley Enow et Coco Argentée.

Maahlox et Stanely Enow: Apparemment les deux artistes c’est le feu et l’eau. « ! Lui et moi c’est le jour et la nuit, le feu et l’eau ! Ce n’est pas qu’on ne s’entend pas qu’on est ennemi. C’est vrai qu’on a des points de divergences et moi le problème avec c’est que je suis trop direct je ne sais pas garder dans mon ventre. Je dis souvent que mon ventre n’est pas le magasin, je dis ce que je pense. Lui c’est quelqu’un qui ne parle pas beaucoup » explique Maahlox.

Lady Ponce: « LADY PONCE c’est une grande soeur que je respecte énormément artistiquement parlant, même au niveau de sa personne. LADY PONCE c’est quelqu’un qui moi personnellement chaque fois que je l’ai rencontrée ou qu’on a eu à se retrouver dans quelque chose, son attitude en tant que humain en tant que personne m’a montré que c’est d’abord une grande personne. C’est quelqu’un qui mérite le respect et moi je pense que artistiquement parlant son talent n’est pas un débat. Elle a prouvé, elle a démontré sa force à tous les niveaux. Dans tous les sens, moi j’ai du respect pour elle mais ça ne change pas le fait qu’on peut avoir des points de divergences. Ça arrive rarement ! Ça arrive très rarement ! Mais récemment on a vraiment eu un point de divergence sur un événement qu’il y’a eu ici au CAMEROUN mais bon, après l’événement est passé. Je crois que les faits sont là, Lady PONCE c’est Lady ponce et ça ne change rien sur le respect que je lui dois ».

Coco Argentée: « Pour sortir avec COCO ARGENTÉ il faut avoir l’argent et je n’ai pas l’argent mon frère.
COCO ARGENTÉ c’est une go que ce n’est pas tout le monde qui drague, il faut avoir l’argent pour marcher avec elle. Je n’ai pas une RANGE ROVER pour lui donner. Je sais que tous ceux qui sont sorti avec COCO ARGENTÉ c’est les gens qui ont l’argent . Elle dit qu’elle ne sort pas avec un gars qui n’a pas l’argent ce sont ses principes. La vérité c’est qu’elle a ses principes, si tu n’as pas l’argent, ne tente pas de la draguer, elle ne cause pas avec toi donc les gens comme moi elle ne peut pas ! J’ai quoi ? Je suis un jongleur!« .…

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L’artiste ivoirien Débordo Leekunfa fait le show au Cameroun

Présent au 237 pendant quelques jours, Débordo s’est amusé à fond. Sur sa page il a partagé les images de ce passage plein de joie au 237.

La belle-famille est encore dans la place, avec cette fois une visite de Débordo. Il est passé à Douala puis à Yaoundé. Dans la ville économique bien-sûr, c’est la ville du show. Et l’artiste en a bien profité. Virée en boîte de nuit, passage dans quelques radio et bien-sûr show case très très select. Il a même eu son petit moment de bain de foule où la population l’a reconnu dans son véhicule. Dans la vidéo qu’il a partagé, il est suivi par une foule qui scande son nom et pour lui c’est le bonheur l’amour des camerounais: « DÉSORMAIS APPELÉZ MOI : N’GANDEU ROBERT FILS M’BOA » a-t-il écrit.

On a aussi pu voir Débordo aux côtés de plusieurs artistes camerounais qui n’ont pas hésité à lui souhaiter la bienvenue. Aloch 237 avec qui il était à la radio RSI ou encore Maahlox le vibeur avec qui il a fait un bon direct plein de révélations. Pour finir, il a fait quelques éloges au 237: « Le Cameroun est bien, et le camerounais aussi est bien.« .…

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Les Bobodiouf: les nouveaux acteurs ne plaisent pas au public

La nouvelle version de la série « les Bobodiouf » diffusée actuellement sur A+ est mal aimée du public africain. Ce dernier préfère les personnages originaux.

Depuis quelques jours, des plaintes circulent sur la toile concernant le nouveau casting de la mythique série « les Bobodiouf ». La production burkinabé est de retour sur A+ après plus de 12 ans d’absence mais avec de nouveaux acteurs. Mauvaise accueil de la critique, notamment au travers de Siriki et Souké, les personnages phares, qui ont été changés au grand dam de leurs fans.

« Souké et Siriki sont les personnages qui se sont le plus illustrés dans la série Bobodiouf. Ils incarnent la série, Je suis en mesure de dire qu’ils sont irremplaçables. Pratiquement 20 ans après, ils continuent à marquer les esprits, à faire des spectacles. Sur Facebook, ils font partie des personnalités les plus suivies du Burkina. Cela par plusieurs nationalités. Ce n’est pas la première fois qu’ils sont imités. Ceux qui ont essayé par le passé s’est soldé par un échec. L’histoire des séries à travers le monde a montré que les personnages clés sont difficilement remplaçables. Il faut savoir passer à autre chose . Tout à une fin. Au risque de paraître ridicule, il faut savoir tourner la page . Imaginez la série « Le prince de bel -air » sans Will smith ou 24h chrono sans Kiefer Sutherland. On se souvient tous du come back raté de la série « ma famille » » a relevé un internaute.

Plusieurs autres commentaires vont dans ce sens. Les nouveaux acteurs ont enlevé le charme qu’avaient les premiers, et qui étaient déjà adopté du public.…

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Incendie à Efoulan: l’actrice Thérèse Ngono parmi les sinistrés

Le récent grave incendie au quartier Nsam-Efoulan a fait plus de peur que de mal. Mais parmi les victimes directes en perte matérielle, on retrouve l’actrice Thérèse Ngono.

C’est en larmes que l’actrice raconte sa mésaventure suite à l’incendie au quartier Nsam-Efoulan. Comme les informations l’ont annoncé, c’est un écoulement de produits pétroliers bruts qui est la cause de cet incendie qui a touché plusieurs maisons. Et il semble que la maison de l’actrice en faisait parti. Elle explique alors dans une vidéo amateur avoir vu le liquide s’écouler juste devant sa maison. Elle a juste eu le réflexe de retirer les documents importants des habitants de sa demeure comme acte de naissance et passeport, d’avoir fermer la porte à clé et d’être partie en courant pour sauver sa vie.

Apparemment sa maison a donc été touchée par cet incendie. Et elle n’a pas eu à faire de publications sur cette affaire. On espère qu’elle va bien et qu’elle pourra s’en remettre.…

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Maahlox : « Brenda Biya voici ce qu’on attend de toi… »

C’est dans une grosse colère que le rappeur a fait une vidéo pour rappeler à Brenda ce qu’on peut vraiment attendre d’elle, pas de dévoiler son homosexualité.

Pas intéressant pour le public camerounais de connaitre les préférences sexuelles de la première fille du pays. Le coming-out de Brenda met vraiment le 237 en ébulittion. Maahlox, fervent défenseur des relations homme-femme, est encore une fois sortie pour refuser le statut homosexuel dans le pays.

Alors que Brenda a fait une interview au journal français Le parisien en disant qu’elle espère faire évoluer la loi camerounaise en faveur de la communauté LGBT, Maahlox sort de ses gongs.

« Ce qu’on attend de toi Brenda ce n’est pas de nous dire la femme que tu aimes, c’est de dire à ton père qu’il n’y a pas les routes au Cameroun, que des personnalités meurent sur les axes routiers à cause du mauvais état des routes. J’ai été faire des dons à l’hôpital de Dschang et il n’y a pas de lumière depuis. Le médecin m’a demandé de faire quelque chose et là on se prépare à y amener un groupe électrogène. Voil0 que tu peux dire à ton père Brenda, qu’il y a des hôpitaux sans électricité » a vociféré Maahlox dans sa vidéo.

Il cherche a attiré le regard de la jeune fille et des internautes sur les réels problèmes de notre société.…

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Coming-out de Brenda Biya: les internautes s’expriment

Les réactions ne cessent de pleuvoir sur la toile, suite au coming-out de Brenda Biya qui a avoué être lesbienne. Si certains pensent qu’elle a besoin de délivrance, pour d’autres elle est juste toxico.

Brenda Biya est en désamour en ce moment auprès de ses compatriotes camerounais. Depuis son coming-out, les commentaires vont bon train et chacun y va de sa sensibilité. Mais en fait, personne ne veut la soutenir (sauf en ib come elle l’a elle même mentionné dans une de ses récents vidéos). Le reste du public affiche vertement leur désaccord avec son orientation.

« C’est Pas du nouveau, a savoir que Que ; Nous vivons Dans le dernier minutes du temps, Qui vivra verra… allons y seulement !! », « C’est vraiment satanique », « Dégoûtant » peut-on lire via des forums en ligne. Sans compter à ce qui se pensent que Brenda est exposée a des drogues fortes, ce qui conditionne sa vie et ses actions. « Ca fait quand même mal de voir que la toute petite innocente qui dansait encore à la maternelle hier, est devenue une adulte toxico, émotionnellement et mentalement instable », « Le cauchemar de beaucoup de parents, une adulte toxicomane, mentalement instable, qui vit aux frais de ses parents. Elle coche toutes les mauvaises cases ».

Plusieurs autres espèrent surtout que ce geste ne donne pas des idées aux pouvoirs en Afrique: « L’homosexualité ne doit pas être légalisée en Afrique » arguent-ils.…

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Man Neuh réalise des cours de vacances en langue béti

Cours d’initiation à la langue béti par le web-comédien Man Neuh. L’artiste veut former les touts-petits et pérenniser la culture. 

Les comédies de Man Neuh marquent toujours les esprits alors qu’il sort des proverbes béti à tout bout de champ. L’ancrage culturel du web-comédien, il est prêt à le mettre en valeur via des cours de vacances.

Il s’agit de l’initiation à la langue Beti pour les tout-petits, avec la sagesse et les conseils du patriarche Man Neuh. Il est selon lui, essentiel de transmettre notre patrimoine culturel et linguistique à nos enfants pour préserver notre identité et nos traditions.

Pourquoi c’est important ? Renforcer l’identité culturelle, créer des liens intergénérationnels, favoriser un développement linguistique riche. Alors, enseignez à vos enfants leur langue et contribuez à la préservation de notre précieuse culture ! Les cours vont débuter le 01er août à Ekoumdoum à Yaoundé. Le prix par enfant est de 20.000 FCFA.…

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Brenda Biya veut faire dépénaliser l’homosexualité au Cameroun

La fille du président de la République a répondu à une interview du journal français Le Parisien. Elle déclare que ses contenus sur les réseaux sociaux, où elle a fait son « coming-out », visent a dépénaliser l’homosexualité au Cameroun. Malgré les critiques et les craintes qu’elle a pour sa vie, elle espère que sa haute position peut faire changer les choses… 

BRENDA BIYA triture ses doigts. L’idée de s’exprimer la rend « anxieuse ». Dimanche 30 juin, la jeune femme de 27 ans a posté sur son compte Instagram (@kingnastyy) une photo d’elle en train d’embrasser sa copine, Layyons, mannequin brésilien de 25 ans. La légende en anglais entérine le coming out : « PS : Je suis folle de toi et je veux que le monde le sache. » Or, Brenda est la fille du président camerounais Paul Biya, 91 ans, le plus vieux dirigeant élu en exercice au monde. Dans le pays qu’il dirige depuis 1982, comme dans vingt-six autres nations d’Afrique, l’homosexualité est illégale, passible de cinq ans de prison. Une vingtaine de per- sonnes sont actuellement incarcérées au Cameroun pour avoir eu des relations avec une personne du même sexe. Brenda Biya est consciente du « message fort » que représente sa prise de parole. Elle a accepté de se confier, chez elle à Genève (Suisse), sur les rives cossues du lac Léman.

Comment allez-vous depuis votre publication sur Instagram ?

BRENDA BIYA. Je me sens mieux. Je suis soulagée. J’ai reçu beaucoup de soutien de la part d’organisations camerounaises et occidentales. Des gens m’ont souhaité du courage. Mais j’ai aussi reçu des réactions négatives, homophobes. Il y en a eu de très violentes, que je suis encore en train de digérer. Je me dis que ça va passer, comme tout.

Pourquoi acceptez-vous de parler aujourd’hui ?

C’était important d’expliquer pourquoi j’ai publié cette photo. Certains disent que j’ai fait ça pour le buzz mais c’est bien plus que ça. Il y a plein de gens dans la même situation que moi, qui souffrent à cause de ce qu’ils sont. Si je peux leur donner de l’espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l’amour, j’en suis ravie. Parler, c’est l’opportunité d’envoyer un message encore plus fort.

Vous êtes la fille du président du Cameroun. Qu’est-ce que cela implique ? C’est beaucoup de pression. Parce que les gens ont beaucoup d’attente envers vous. J’ai toujours pensé que je n’étais pas vraiment faite pour ce rôle. Je le vois un peu comme une cage dorée. Je suis un peu le mouton noir de ma famille Quand j’ai quitté le Cameroun au collège pour la Suisse, ça m’a un peu libérée.

Vous avez grandi dans un pays où l’homosexualité est illégale. Comment avez-vous appréhendé votre sexualité ?

J’ai eu mon premier crush pour une fille quand j’avais 16 ans mais j’ai eu du mal à l’accepter. J’étais dans le déni. Je connais les traditions de mon pays, et pour moi c’était inenvisageable. À l’époque, j’étais persuadée que même si un jour j’arrivais à avoir une relation avec une femme, cela resterait quelque chose de privé. J’ai cru que j’allais devoir le cacher toute ma vie à ma famille et au monde. Je n’avais pas l’impression d’être complètement moi. Puis j’ai eu ma première relation avec une femme en première année d’université et j’ai commencé à m’affirmer un peu plus. Je l’ai dit à mes amis camerounais. Ça les a étonnés mais ils m’ont acceptée telle que j’étais. Ça a été un soulagement pour moi.

Pourquoi avez-vous officialisé votre relation sur les réseaux sociaux ?

Je n’en ai parlé à personne, pas même à ma copine. J’ai surpris tout le monde. Ça fait huit mois qu’on est ensemble. Je l’ai déjà amenée trois fois au Cameroun mais sans jamais vraiment dire qui elle était pour moi. J’avais aussi posté des photos avec elle sur mes réseaux et il y avait des spéculations. Mais ce n’était pas clair. Je pensais l’annoncer depuis un moment. Maintenant, je me sens libre.

Quelle a été la réaction de votre famille ?

Ils n’étaient pas au courant. Mon frère m’a appelée le premier. Il était en colère, surtout à cause de la manière dont je l’avais fait, parce que je l’avais annoncé sur les réseaux avant de lui en parler. Je le comprends, mais je lui ai expliqué que si j’étais venue vers eux, ils auraient ignoré la conversation, tourné autour du pot.

Et votre père ?

Ensuite, ce sont mes parents qui m’ont appelée. Ils voulaient que je supprime la publication. Mais pour moi, c’était comme faire un pas en arrière et j’avais déjà sauté le pas. Ce n’était pas qu’un post : cela signifiait s’accepter soi-même. Depuis, c’est silence radio.

Aimeriez-vous que la loi qui punit les homosexuels au Cameroun change ? Cette loi existait avant que mon père soit au pouvoir. Je la trouve injuste et j’ai l’espoir que mon histoire la fasse changer. Les mentalités sont en train d’évoluer au Cameroun, notamment chez la jeune génération. Cela prendra certainement du temps mais je pense que les choses peuvent bouger. C’est peut-être trop tôt pour qu’elle disparaisse complètement mais elle pourrait être moins stricte. On pourrait d’abord supprimer la peine de prison.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

C’est encore très flou. Je peux perdre beaucoup : froisser les liens avec ma famille, ne plus avoir le droit d’aller dans mon pays, être mise en prison… Mon souhait le plus cher serait d’avoir une conversation directe et ouverte avec mes parents où on mettrait tout à plat. J’ai l’espoir que ça arrive mais d’abord, je les laisse digérer. Moi aussi d’ailleurs, je suis toujours en train de digérer ma propre situation…

Source: Le Parisien

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Haman Mana écrit une lettre à Brenda Biya après son « coming-out »

Haman Mana est revenu sur la position homosexuelle affichée par Brenda Biya via ses réseaux sociaux. Il a tenu a lui parler de sa haute position et des privilèges qu’elle a, sans voir ou réagir à la souffrance des jeunes de sa génération au Cameroun.

« Ma chère Brenda,
Depuis quelques jours, les camerounais et d’autres se repaissent de vos images d’intimité sur les réseaux sociaux et se répandent en commentaires désobligeants, désopilants, dégradants.
Peu me chaut, que vous ayiez choisi un partenaire du même sexe que vous, ou que vous soyiez une virtuose du cunnilingus. Après tout, vous êtes majeure et vos choix ne concernent que votre  » privacy ». Mais vous appartenez à une génération où l’on croit que l’on peut tout partager. C’est votre choix. Ni moi, ni personne n’avons le droit de porter ici, un jugement de petite morale sur vous.
Seulement, il m’incombe en tant que Camerounais , d’attirer votre attention sur une ou deux choses …
Pendant que vous vous envoyez en l’air ( au propre comme au figuré ) au-dessus de la Méditerranée, en dessous , des milliers de vos compatriotes de votre âge essaient de rejoindre les rivages qu’ils croient ensoleillés de l’Europe, essayant de trouver ailleurs un bien être, un avenir que votre paternel n’a pas su leur procurer au Cameroun, en quarante deux ans de pouvoir absolu.
Pendant qu’à grands frais on vous loue des jet privés et que vous menez grand train dans les palaces européens avec l’argent du contribuable camerounais, des enfants meurent au Cameroun de maladies hydriques, faute d’eau potable…Avez vous déjà pensé au nombre de forages qui peuvent procurer une vie décente à des centaines de milliers de nos jeunes compatriotes ? Avez vous déjà vu les images des  » écoles  » dans le grand Nord, où les enfants étudient assis le cul ( ah! Ce c…) au sol?
Un matin, votre nom a surgi parmi ceux des admis à l’Enam. Qu’avez vous fait de cette prestigieuse formation qui vous prédestinait au service public du Cameroun comme votre illustre paternel?
Comme on peut le constater, vous avez décliné ce dessein que l’on vous avait sans doute imposé . Et vous vivez ce qui est votre vie. Ce qui veut dire que vous êtes une personne vraie.
Ce que vous êtes et que vous faites aujourd’hui est quelque part le fruit de ce que vous avez reçu.
Les chiens ne font pas des chats…
Un grand merci tout de même, pour le service que vous venez de rendre à votre pays : permettre que l’on découvre enfin cette autre grande hypocrisie camerounaise: celle qui entoure la question de l’homosexualité .
Haman Mana ». 
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