Happy d’Efoulan: entre showbizz et conditions sectaires

Dans un texte sur les réseaux sociaux, l’artiste mbolé est en mode dénonciation face à des pratiques qui persistent dans le showbizz camerounais.

La chute qu’on a vu dans la vie de Happy d’Efoulan et sa carrière n’était pas facile. Mais aujourd’hui il tient a préciser qu’il a beaucoup supporté le game 237. Ce n’est pas un domaine facile. Dans un texte sur sa page Facebook, il explique: « Quand est-ce que je vais expliquer à mes frères et internautes camerounais que le game237 est une jungle? Soit tu donnes ce qu’ils veulent, soit on t’éteint. Si je suis encore sur les réseaux sociaux c’est par tétutesse alors donnez moi du respect svp! J’insiste parce que je ne mange pas chez eux ! J’ai eu le succès avec mon titre Tchapeu Tchapeu. Dans le naturel! Alors pourquoi faire le surnaturel après? Jusqu’à m’interdire de faire des directs? Vous ne comrenez pas que c’est rude? » a-t-il écrit.

Dans le game il faut donc remplir certaines conditions pour briller, sinon c’est facile d’être mis de côté, blacklisté. Happy met donc en avant le fait qu’il existe des conditions « surnaturelles » qu’on demande aux jeunes de gérer pour percer.

Il a d’ailleurs pris l’exemple de son collègue Wato de Souza qui a disparu des radars: « Qu’est-ce qui arrive à mon collègue Wato de Souza? Où est passé sa page? Chers petits frères, faites de la musique au quartier, dans les veillées, ne cherchez pas à trouver le succès! Je vous parle en tant que rescapé! » a-t-il ajouté.