Anicet Nemani: « Taphis tu es la légende que tu penses être »

L’industrie musicale est très dure, bien plus que ce que le public peut imaginer. Car le public ne voit que les victoires et les défaites, mais jamais ce qui se passe dans la partie invisible de l’iceberg : les challenges, les difficultés, les coups bas, le manque de vrais dos (c’est avec le jonglage qu’ils ont bâti ce qui est). Il faut connaître cette partie invisible pour réaliser que ce qu’a fait Taphis est à applaudir !

Je pense que gérer un génie comme Tenor est un work pas facile… C’est un véritable cardio d’avoir à gérer quelqu’un d’aussi talentueux avec une énergie débordante, un artiste. Vous ne savez peut-être pas, mais les artistes sont des « fous » ; c’est justement parce qu’ils sont différents de nous qu’ils sont artistes. Si tu n’es pas aussi fou, tu ne peux pas suivre le rythme. Mais Taphis a quand même réussi à écrire une partie de l’histoire avec Tenor, c’est énorme !

On parle beaucoup de Tenor, mais ce n’est pas tout. Il a également écrit une partie de l’histoire de la musique camerounaise avec Cysoul, qu’il a développé et mis en avant sur la scène. Je pourrais citer tellement de noms, mais je m’arrête à ces deux grosses figures de la zik Kmer !

Donc, Taphis, quoi qu’on dise, tu es et resteras une figure incontournable de cette industrie. Tu es la légende que tu penses être.