Petit Pays à Suzanne Kala Lobe : « Tu étais bien plus qu’une sœur pour moi »
Le patron des Sans Visas rend un dernier hommage à Suzanne Kala Lobe qui s’en est allée ce 1er août 2024.
« C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le départ de ma sœur bien-aimée, Suzanne Kala Lobe, ce 1er août 2024. Suzanne, tu étais bien plus qu’une sœur pour moi; tu étais une muse, une source d’inspiration inépuisable, et une voix inégalée dans le monde de la culture et du journalisme », écrit l’artiste suite au décès d’une grande icône qui s’est éteinte ce jour.
« Ton verbe, toujours précis et vibrant, résonnait avec une clarté et une passion qui laissaient une empreinte indélébile dans le cœur de tous ceux qui t’écoutaient. Qui pourrait oublier tes interventions pleines de sagacité, où chaque mot était choisi avec soin pour captiver et instruire ton auditoire?
Je me souviens particulièrement de ta brillante contribution au documentaire «Musiki ma Moundi». Avec une maestria qui t’était propre, tu as su rendre hommage à notre culture, en éclairant les esprits sur la richesse de notre patrimoine musical. Ta voix, tes analyses, et ta passion pour notre culture continueront de résonner longtemps après ton départ », ajoute-t-il.
« Suzanne, ta lumière ne s’éteindra jamais dans nos cœurs. Nous continuerons de nous inspirer de ton œuvre, de ton dévouement, et de ton amour pour la vérité et la culture. Que ton âme repose en paix, sachant que tu as laissé derrière toi un héritage inestimable ».
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Nécrologie : Suzanne Kala Lobe est morte
Maa Sue comme l’appelait ses proches est décédée le 1er août 2024.
Suzanne Kala Lobe s’est éteinte dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2024 à l’âge de 71 ans.Une voix forte du journalisme et connue pour ses positions très franches, Suzanne est née le 16 janvier 1953 à Douala. Maa Sue zanne a débuté sa carrière journalistique en 1992 à la Nouvelle Expression, se faisant rapidement remarquer grâce à sa plume acérée et ses analyses pertinentes. Sa chronique “Ma Candidate serait une Femme”, parue en pleine élection présidentielle, a marqué les esprits.
La défunte faisait partie d’une fratrie de huit enfants et a suivi l’enseignement primaire au Petit Joss situé à Akwa. Elle vivra au Cameroun jusqu’à l’âge de 10 ans avant de poursuivre ses études en France.
Elle obtient un doctorat en linguistique en 1976 à l’université Paris-III puis un MBA en management culturel en 1989. Avec sa thèse qui portait sur les grandeurs et dissidences au sein d’un parti politique : cas de l’UPC, elle obtient également un DEA en science politique en 1997 à l’université de Bordeaux.
Le départ de Kala Lobe est une grosse perte pour le journalisme et un vide pour les femmes ambitieuses.…