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Ce 31 août 2022, le ministre de la Santé a effectué une descente sur le terrain à Yaoundé pour voir l’effectivité de son interdiction des produits éclaircissants. Et Carimo a été fortement touchée.

La marque cosmétique Carimo de Carine Mongoué vient de vivre un moment très difficile. Une grande quantité de ses produits de la ville de Yaoundé ont simplement été détruits par des agents du Ministère de la Santé. Une descente sur le terrain a été organisée par ce département ministériel, ainsi que des équipes du ministère du commerce et du gouverneur de la région du centre dans la zone Nlongkak – Bastos. Leur objectif était de vérifier si les interdictions du ministre sont effectives. Manaouda Malachie a en effet interdit la vente de produits cosmétiques contenant de l’hydroquinone, du mercure, des corticoïdes, et de l’acide Kojic depuis le 19 août 2022.

Cette descente sur le terrain verra donc les produits de Carimo mis à la poubelle, démontrant qu’ils sont nocifs à la santé et qu’ils ne disposent pas d’un agrément du Minsanté pour être distribués au public. Un reportage d’Equinoxe TV explique que la boutique Carimo bastos a été vidée de son contenu. Ils auraient pris cette boutique de Carimo comme point de départ de leur opération coup de poing qui va viser à assainir le secteur des cosmétiques au Cameroun. Des affrontements ont d’ailleurs éclaté sous le regard de la police entre ces agents des ministères et les employés de Carimo.

C’est donc une grosse perte que va enregistrer Carine Mongoué en cette veille de rentrée scolaire. Le ministre de la santé a expliqué via son compte Twitter que son ministère n’a à ce jour reçu « aucun dossier d’une quelconque structure » pour une procédure d’homologation et de mise sur le marché de produit cosmétique, d’hygiène corporelle ou complément alimentaire.…

Le ministre de la santé vient de faire une mise à jour de sa présence sur les réseaux sociaux, en se créant un compte sur l’application Tik tok.

Le ministre de la santé est surement le ministre le plus update du 237 sur les réseaux sociaux. Il existe depuis juillet 2018 son compte Twitter, très prisé sur la toile. Il a fait un carton sur ce réseaux lors de la pandémie du Covid-19, avec des updates chaque jour, le peuple était bien informé de l’évolution de la maladie au Cameroun.

A ce jour, ce compte Twitter cumule 270.175 abonnés. Mais il n’est pas prêt de s’arrêter là. Celui qui a dit « stop au djansang » vient juste de créer un compte sur Tik Tok. L’application de vidéos est le nouveau dada du ministre 2.0. « Au regard de l’évolution des choses et de la nécéssité de passer la bonne information, j’ai décidé d’ouvrir également un compte Tik Tok en plus de mon compte Twitter. Donnons nous donc de temps en temps rendez-vous sur cette plateforme » a-t-il expliqué dans sa première vidéo postée sur Tik Tok. Le compte sous le nom « Dr. Manaouda Malachie » cumule en juste deux jours d’existence déjà 17.900 abonnés.…

Dans plusieurs communiqués officiels, le ministre de la santé met des scellés sur les entreprises Mira et Carimo. Manaouda Malachie semble vouloir assainir en ce moment le domaine des cosmétiques au Cameroun.

Manaouda Malachie met un frein sur le « djansang » au Cameroun. Sa sortie où il déconseille l’usage des produits cosmétiques de la députée Nourane Foster a fait un tollé au sein de l’opinion publique. Cette fois, il va en guerre contre plusieurs autres marques de cosmétiques.

Dans une lettre adressée à la promotrice de la marque Mira Cosmetic, le ministre lui signifie une « violation de la réglementation en matières de commercialisation des compléments alimentaires et boissons diététiques. Les produits de cette marque seraient donc vendus sans autorisation préalable du ministère de la santé comme il se doit. Même son de cloche chez Carimo et aussi pour la marque Sisi Secret. Ainsi, il leur ai demandé de « suspendre toutes activités de commercialisation de tels produits sans une autorisation préalable du « Ministère de la santé), étant entendu qu’elle s’apparente à une mis en danger de la vie d’autrui, répressible par le code pénal camerounais » peut-on lire via ces lettres du ministre.

La suspension de ces marques de produits cosmétiques ouvre la voie à l’assainissement d’un secteur qui génère des milliards de Francs CFA par an. Le public pèse alors deux poids: entre la préservation de la santé publique et éviter de graves maladies dans les années à venir, et le nombre d’emploi qui existe grâce à ce secteur controversé. Que doit-on choisir?

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Depuis quelques heures la marque Nourishka Cosmétique de la députée Nourane Foster fait polémique sur la toile. Le Minsanté vient de s’exprimer sur l’affaire.

Nourane Foster a voulu innover grâce à sa nouvelle marque Nourishka cosmétique qui devrait permettre aux usagers d’embellir l’aspect de leur peau. Mais de nombreuses critiques se lèvent sur la toile pour dénoncer cette marque qu’on traité d’ailleurs de « djansang ». Des journalistes par exemple se sont d’ailleurs insurgés sur le fait que ce soit une députée élue qui vendent ce genre de produits. Cette fois, le ministre de la santé a décidé de s’exprimer sur l’affaire.

C’est à travers son compte Twitter que Manaouda Malachie a tenu à se désolidariser face à la montée en puissance des produits à boire pour la peau. En partageant un reportage de la chaîne France 24 sur le sujet où on retrouve les produits de Nourane, le Minsanté a été clair: « Sur ce reportage, il faut noter que les données scientifiques ne soutiennent ni les allégations marketing au sujet de produits à base de Glutathione, ni la garantie de sécurité de son usage. Je déconseille vivement son utilisation et appelle à la réaction de l’ONPC et de la SCD » a-t-il écrit.

Cette sortie met alors à mal le business de la députée 2.0.…