Littérature: Osvalde Lewat reçoit le Prix Ahmadou Kourouma

La Camerounaise grâce à son ouvrage titré Les Aquatiques a obtenu la distinction littéraire le weekend dernier lors du Salon international du livre et de la presse organisé en Suisse.

Un roman de 304 pages. Il a pour titre Les Aquatiques.  C’est l’histoire d’une femme, Katmé, agée d’une trentaine d’années. Elle est mariée à un homme qui n’a d’yeux que pour le pouvoir. La vie de Katmé bascule le jour où, son meilleur ami (artiste engagé), qu’elle considère comme un frère, est arrêté et emprisonné par l’Etat du Zambuena, un pays d’Afrique subsaharienne. Osvalde Lewat veut dans cet ouvrage mettre en avant une prise de conscience, œuvrant pour la liberté.
C’est ainsi que Katmé décide alors de se battre contre des forces qui la dépassent. Elle doit faire face à son époux,  le tout puissant préfet de la capitale et membre du parti au pouvoir qui entend continuer à gravir sans encombre l’échelle sociale. Pour faire  libérer son ami, elle rencontrera aussi un adversaire inattendu, elle-même. Elle qui a grandi à l’ombre des injonctions du patriarcat et de la masculinité et qui a été élevée pour être « une vraie femme ».
La lutte de Katmé vise l’émancipation dans une société africaine contemporaine, jonchée par un environnement socio-politique complexe. L’ancienne journaliste de Cameroon Tribune par sa plume a conquis le jury du Salon international du livre et de la presse qui s’est tenu du 17 au 21 mai à Genève en Suisse sous le thème, « Engagement pour un lectorat africain actif et durable ».
Ce qui lui a valu le Prix Ahmadou Kourouma, du nom du célèbre écrivain ivoirien. Cette distinction récompense chaque année l’auteur d’un ouvrage de fiction ou d’un essai consacré à l’Afrique subsaharienne.
Et cette année, c’est Les Aquatiques, publié en 2021 aux Editions Les Escales en France qui a été l’honneur. Ce, quelque mois après avoir remporté la toute première édition du Grand Prix panafricain de littérature, organisé par le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi en janvier dernier.
Née le 17 septembre 1979 à Garoua, Osvalde Lewat est une documentariste, réalisatrice et photographe. Elle se donne pour crenau d’encourager les jeunes à la vocation artistique. Mais également, de les rapprocher des métiers du 7ème art et celui de l’écriture.
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Osvalde Lewat remporte le grand prix panafricain de littérature

La camerounaise Osvalde Lewat a brillé face à ses pairs africains. Elle remporte un grand prix panafricain grâce à sa première œuvre intitulée « les aquatiques ».

Une fierté pour la littérature camerounaise et africaine. L’écrivaine camerounaise Osvalde Lewat se tient sur les sommets du 5ème art. Elle vient de remporter la première édition du « grand prix panafricain de littérature ». Une cérémonie pour des esprits hauts, qui s’est tenue ce 24 janvier à Kinshasa. C’était à l’occasion de la journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante qui s’est déroulée, au musée national en présence du chef de l’Etat congolais et président de l’UA Félix Tshisekedi.

Grâce à cette victoire, notre toute nouvelle plume recevra une récompense de 30 000 dollars américains et le prix lui sera décerné en marge de la 35ème assemblée générale de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, prévue au mois de février à Addis-Abeba.

C’est grâce à son premier livre intitulé « les aquatiques » qu’elle a pu se hisser si haut, Osvalde Lewat. Sortie le 19 août 2021 aux Editions « Les Escales », l’auteure décrit son livre comme « le roman d’apprentissage d’une femme africaine au XXème siècle, entre ombre et lumière« . L’intrigue nous amène dans un pays imaginaire nommé « le Zambuena », où le personnage principal, Katmé, plonge dans les petits arrangements d’une élite qui ne pense qu’à elle-même, et l’indéfectible amitié qui la lie à un copain de lycée, Samy, un artiste. Elle nous envoie des détails touchants, des prières ressassées, des saints évoqués, et des rites mobilisés qui donnent chair à ce roman de l’émancipation d’une femme qui s’affirme dans sa différence.

Une toute nouvelle orientation pour celle qu’on a connu grâce à ses films documentaires engagés, qui décrivent la répression politique au Cameroun, la situation des femmes violées au Congo-Kinshasa ou encore les discriminations des amérindiens au Canada.

En plaçant la femme au centre de son oeuvre, Osvalde Lewat se positionne dans la fraicheur et la vague montante de la Littérature camerounaise qui nous a déjà offert des personnalités comme Calixte Beyala, Djaili Amadou Amal ou encore Léonora Miano. …

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