LE CINÉMA IVOIRIEN PREND DE L’ENVOLE GRÂCE À LA NOUVELLE SÉRIE INVISIBLES

La série ivoirienne « Invisibles » a remporté le prix de la meilleure fiction francophone étrangère au festival de la fiction TV de La Rochelle. Une sacrée récompense pour le travail abattu par tous les acteurs de la série. Les scènes tournés dans les quartiers d’Abobo et de Yopougon par des jeunes formés sur le tas ont convaincus le jury du festival de la fiction TV de La Rochelle à lui attribuer le prix dans une compétition.

Cette série ivoirienne « Invisibles » a été présentée en avant-première le mardi 23 octobre au cinéma Majestic à Abidjan. L’événement s’est déroulé en présence de la Première dame Dominique Ouattara ainsi que de nombreux grands noms du cinéma et de l’humour.

« Invisibles » est une série écrite et réalisée par Alex Ogou. Elle aborde le sujet des « microbes » enfants en conflit avec la loi, ces enfants de la rue ultra-violents qui ont mis la population ivoirienne dans une psychose depuis plusieurs années à Abidjan.…

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Thomas Ngijol de retour au cinéma avec « Black Snake »

La première bande-annonce de son prochain film a été dévoilée. L’ humoriste, acteur et réalisateur français d’origine camerounaise Thomas Ngijol y incarne un super-héros.

Vous croyez que vous avez tout vu? C’est pas sûr! La preuve, vous n’avez pas encore vu le dernier film de Thomas Ngijol. Et si vous ne le savez pas encore,  l’acteur reviendra sur nos écrans en février prochain dans  « Black Snake ».

Dans le film dont la bande annonce a été récemment dévoilée, l’acteur  joue le rôle de Clotaire Sangal, un jeune africain élevé à Paris par un grand-père chinois spécialiste des arts martiaux.  Très sûr de lui, il ne s’intéresse pas à la lutte. Mais sa vie  va basculer à la mort de son grand-père. Il doit donc le remplacer. Commence alors une nouvelle aventure pour Clotaire désormais appelé « Black Snake ».

C’est sur on ne va pas se tourner les pouces. La bande d’annonce seulement est à tomber  et le casting aussi. On remarque la présence d’Edouard Baer, Karole Rocher la compagne de Thomas Ngijol mais aussi  le grand  comédien ivoirien Michel Gohou. 

Soyez prêts, mais armez vous surtout de patience. Le film sortira au cinéma en février 2019. 

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« LA PATRIE D’ABORD”, LA COMÉDIE DRAMATIQUE MASQUÉE EN FILM DE GUERRE

Le nouveau film de Thierry Ntamack est sorti en salle hier et bien que le public ait répondu massivement présent, après visionnage, on est un peu déçu. Passé le matraquage médiatique qu’il y a eu autour du premier film de guerre, on se rend vite compte qu’il s’agit plus d’une histoire d’amour compliquée qu’un film en réel hommage aux troupes qui se sacrifient dans le Nord du pays.

Il est enfin là, le nouveau bébé que nous préparait le réalisateur Camerounais depuis un an et demi. Le premier film de guerre, comme mentionné par son énorme campagne publicitaire, a été diffusé hier au Palais des Congrès de Yaoundé. Le Film Camerounais était présent pour ne rater aucune seconde du film et partager avec vous nos impressions.

Premier sentiment : la confusion. En effet, les premières scènes du film vous perdent totalement. D’un côté une scène de mariage et de l’autre une scène de pillage. Difficile de faire le rapprochement quand on ne connait pas encore le rôle des personnages à l’image. Il faut attendre quelques minutes pour comprendre qu’Arthur le marié, incarné par Thierry Ntamack, est le commandant de la force militaire qui sera impliquée dans un conflit contre Gacha le pilleur, un terroriste incarné ici par le rappeur et producteur Tony Nobody.

Deuxième sentiment : la déception. On est déçu car on comprend au bout de la première demi-heure du film qu’il ne s’agit pas vraiment d’un film de guerre. Le film dure environ deux heures et quinze minutes et pendant plus de la moitié de ce temps, l’histoire tourne autour de la relation entre Arthur le commandant et sa femme Rachel jouée ici par l’actrice Lucie Memba Bos. Le jeune mari ayant trompé sa femme celle-ci demande le divorce, mais sous l’influence de sa mère. Arthur est prêt à tout pour sauver son mariage. Le film de guerre pressenti au début est loin de ce qu’il semblait être, le spectateur se retrouve dans un mélange de comédie, romance et drame.

Troisième sentiment : l’euphorie. La comédie est un style qui sied bien à Thierry Ntamack et si vous avez encore les larmes aux yeux laissées par certaines scènes du Blanc d’Eyenga 1 et 2, “La Patrie d’Abord” se chargera de vous achever. Plusieurs scènes du film ont suscité un énorme fou rire dans l’assistance. Si bien qu’on oublie très vite qu’il ne s’agit plus du film qui nous est présenté dans la bande annonce. Très vite aussi, on s’habitue à l’ambiance drôle et dramatique du film et la déception ressentie depuis le début finit par s’en aller. On est même un peu surpris quand vers la dernière demi-heure du film, on revoit des scènes de guerre comme celles du début.

Quatrième sentiment : l’émotion. Le film est en effet riche en émotions. Si la trame et la mise en scène prête fortement à confusion, le jeu des acteurs en tout cas ne laisse pas indifférent. On regrettera une Lucie Memba Bos sans cesse en larmes, dont le personnage n’évolue quasiment pas. Le casting du film fait néanmoins vivre plusieurs émotions aussi fortes les unes que les autres : joie, tristesse, détermination, courage, amour, rire, pleure, force et foi.

On reprochera peut-être quelques problèmes techniques à ce film et le fait que l’histoire s’attarde trop sur la relation entre Arthur et Rachel, ce qui nous éloigne du film de guerre promis. Mais “La Patrie D’abord” reste un film assez intéressant et qui vaut la peine d’être vu. Peut-être qu’un relooking du titre ne serait pas de trop ……

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