• L’artiste Izmo le rapologue a poussé son dernier souffle ce 05 avril 2024

    Auteur : Marie Claude | 5 avril 2024 | 595 vues

Le rappeur engagé a rendu l’âme au petit matin de ce vendredi. Une nouvelle qui bouleverse toute une génération d’artiste.

Izmo de son vrai nom Ismael Mbarga, n’était pas un rappeur de la dernière heure au contraire, un pionnier du mouvement du rap engagé au 237 vient de s’éteindre. Boudor, Koppo, Sultan Oshimihn, Xzafrane et bien d’autres sont les plus effondrés face à cette disparition d’un des leurs. Le rapologue, auteur-compositeur, producteur a offert au public son album « 16 mars » en 2013. Un album dans un univers entre dénonciation, lyrisme, mélancolie, hardcore.

En 2016, Izmo revient avec le titre « Sur les chemins de la victoire », qui précède son autre projet, un Ep de 05 titres. Un rap consistant et soigné,  Izmo parle du rêve, de l’espoir, des combats qu’il mène depuis l’enfance. Son titre « Asseeez Perika » sorti en 2020, peint la réalité de la vie des jeunes dans les bas quartier qui consomment plus de stupéfiants et agressent les aînés ou leurs enseignants, pour ne citer que ces exemples là.

Dans le style Old School, Izmo marque les esprits grâce à ses textes engagés. Politique, drogue, moeurs, délinquances, unité et bien d’autres sujets meublent ses productions. Il semblait rêver d’un Cameroun aux bonnes valeurs, solidaires et développé par les bons comportements des patriotes.

Izmo est une figure de proue dans le milieu. Il dévoile de nombreux talents à l’exemple Sahvane. Il organise de nombreux spectacles de rap et réunis tous les grands noms du domaine sur une même scène. Il était un pivot incontournable quand le rap écrivait ses lettres d’or au Cameroun. Izmo créé aussi l’Asamur, l’association sportive des acteurs de musiques urbaines où il rallie le sport à la musique.

Alors qu’il s’est marié il y a à peine un an, il laisse derrière lui une jeune famille sans repères, des collègues du rap et de la musique urbaine camer dans une incompréhension et une douleur sans pareille.

Marie Claude

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