Musique: la chanteuse Gasha arnaquée par l’ougandais Eddy Kenzo

La chanteuse camerounaise Gasha ne cesse d’attirer l’attention des internautes sur une affaire de répartition des fonds générés sur la plateforme de streaming Youtube pour sa collaboration avec le chanteur Ougandais Eddy Kenzo sur le titre  »CHILL ».

Depuis la mise en ligne de ce single en 2015, il comptabilise à ce jour plus de 5 millions de vues sur Youtube, 5.185.567 plus exactement. La chanteuse précise n’avoir jamais rien perçu des retombées et se serait fait duper par son collègue ougandais. Une situation qui perdure et devient embarrassante pour Gasha et son équipe, qui multiplient des messages d’indignation. Dans le dernier message en date, elle dit qu’elle a peut être été naïve mais l’ougandais non plus n’a pas été clair avec la gestion de la chanson.

Voici le dernier en date:

« J’accepte ma responsabilité de ne pas insister pour qu’Eddy signe quelque chose après qu’on lui ait donné 2000 dollars au studio. Des faits que j’aurais dû. Mais ce frère était tout seul et a clairement fait comprendre qu’il s’occupait de ses affaires tout seul quand j’ai demandé au sujet de son équipe Il n’a pas écrit l’anglais et a eu du mal à lire l’anglais
Pas une insulte. Tous les pays ne sont pas assimilés, certains pays la première langue est leur langue naturelle et non l’anglais.
Quand mon partenaire a dit que nous devrions obtenir un document, je lui ai dit que l’anglais n’était pas la première langue de ce frère, il est ici seul et a de grands projets, pourquoi devrions-nous tuer son énergie créative en lui forçant un document anglais quand il est seul ? Ce qui était parfaitement logique à l’époque. MAIS à mes plus jeunes même si quelqu’un parle xoxa, indien, zulu, bulu, bafut, suivez avant ou après pour faire traduire le document dans leur langue et leur envoyer. Donc si la mauvaise foi est préméditée, vous avez quelque chose à retenir.
De plus, beaucoup de gens ont profité des accords verbaux. Les accords verbaux m’ont aussi beaucoup aidé dans ma carrière. J’ai travaillé avec Pazzo, Tibu, de nombreux producteurs, Nkeng Stephens sur des accords verbaux. Et je suis heureux parce que quand je n’ai pas pu suivre ma cohérence, je n’ai pas eu d’ennuis parce qu’ils ont maintenu le cœur qu’ils avaient au début.
Nous sommes africains si nous devons signer pour TOUT faire et ne pouvons pas nous entraider en regardant notre véritable niveau, quand atteindrons-nous le niveau du marché mondial ? Avec les réalités auxquelles nous sommes confrontés ici qui sont si différentes des leurs ?
MAIS CELA NE L’EXCUSERA JAMAIS DE REMPLACER MON NOM AVEC LE SIEN, de vendre sur toutes les plateformes (nous n’avons jamais été d’accord là-dessus) Je n’ai pas reçu de préavis et j’ai été demandé de « rester humble » par sa direction quand je l’ai contacté pour le
Disons que j’étais tout simplement naïf, cela justifie-t-il ses actions ?
Ma musique a été exploitée au fil des ans par de nombreuses personnes et entreprises et nous travaillons sur tout cela, mais personne n’a jamais retiré mon nom de ma propre chanson, pour la remplacer par la leur et diffuser sur toutes les plateformes. Je suis allé avec mon rythme, j’ai écrit ma chanson et mon refrain, il a freestyé son couplet. Alors comme il n’était pas si désireux d’aider une sœur africaine, laissez-le me remettre tout ce qui m’appartient et nous lui enverrons le pourcentage qu’il devrait normalement obtenir.
Kenzo, nous savons tous les deux ce que nous avons convenu. Et si vous continuez à insister sur le fait que je mens, faites un geste contre mes « mensonges ».
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Haman Mana relate ses 35 années de journalisme dans un ouvrage

Le tout nouveau livre du journaliste, Directeur de Publication du journal Le Jour vient de paraître. Un ouvrage de compilation de toute son expérience professionnelle.

Un livre pourrait-il suffire a retranscrire ces 35 années de service, de terrain, d’article de presse et autres expériences du monde du journalisme? Haman Mana s’est en tout cas prêté au jeu et le fruit est là. Son livre intitulé « j’aime l’odeur de l’encre au petit matin sur un papier » vient de paraître. Un ouvrage où il va donc parlé de ses 35 années de journalisme au Cameroun.

« Je m’étais promis de le faire, je l’ai fait . Je raconte mes années journalisme dans ces pages où j’ai laissé un peu de moi-même. Je le devais à cette profession. Et à ces lecteurs. Les Éditions du Schabel. » a-t-il écrit via ses réseaux sociaux. Dans le livre, il revient sur ses premières heures dans le métier, au sein de la rédaction de Cameroon Tribune où il était alors secrétaire de rédaction. Il démissionne ensuite pour rejoindre les plumes du Messager, avant de créer le quotidien Mutations. Il y écrit ses lettres de noblesses,tout en devenant encore plus célèbre avec ses nombreuses interpellations? notamment l’affaire des décrets où le journaliste était sommé de donner ses sources. Une expérience qui sert encore de leçon aujourd’hui pour la jeune génération en matière de protection des sources d’information. Malgré les pressions, Haman Mana n’a jamais donné la provenance des décrets présidentielles portant nomination au sein de l’armée. Les anecdotes citées dans l’ouvrage sont aussi accrochantes les unes après les autres. Un véritable film dans lequel nous plonge le diplômé de l’Essti.

Haman Mana est directeur de publication du quotidien Mutations pendant 11 ans, pourtant l’aventure ne va pas se terminer de la meilleure des façons. Après son départ, il va se lancer à son propre compte . Entrepreneur dans l’univers de la presse, il crée le quotidien le Jour en 2007, l’un des quotidiens privés les plus lus au Cameroun. En 2008, il lance la maison d’édition Les Éditions du Schabel. Son riche parcours lui vaut d’être président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun.…

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La bataille des chéries: 50 millions dépensés pour les costumes des acteurs

C’est une révélation faite par le producteur Ebenezer Kepombia, alias Mitoumba concernant sa série la Bataille des chéries lors d’un documentaire spécial réalisé par la chaîne Canal2 International. Il aura dépensé des millions en vêtements pour ses acteurs. La déco aussi fait partie des grosses factures de cette production.

« Ces plastiques que vous voyez chez moi sont les vêtements des acteurs, chaque acteur a son plastique avec son nom inscrit dessus , le producteur que suis a du supporter 50 millions, uniquement au niveau de l’habillement des acteurs, n’eut été des partenariats avec des stylistes et maison de couture avec un peu de p-u-b en contrepartie ça nous aurait coûté plus chère, mais la plupart de ces vêtements ne sont pas gratuits.
Les trophées que vous voyez là , c’est juste une partie car j’ai tout une armoire pour ça, car je suis à 40 trophées et distinction 🏆 remportées dans mon domaine 😅 ça prouve quand même que je travailles depuis (…). Ces maisons et appartements que vous voyez dans la série, nous les louons, on a tourné à Yaoundé Douala , Kribi et quelques scènes à limbe, vue que nous sommes méticuleux sur les moindres détails au niveau de la production, ils nous arrivent parfois de louer un espace que nous allons transformer en bureau puis nous achetons tous le nécessaire pour bureau, car il y’a certes des villa et appartements meublés mais on trouve rarement des bureaux meublés ,ces meubles après le tournage on les ramènent chez moi (…) Parfois il nous arrive de louer une villa et changer le décor, pour que ça corresponde avec ce que nous voulons par exemple juste cette série m’a fait acheter 375 tableaux africains , la majeure partie des maisons que nous trouvons ont des tableaux et décorations européennes pourtant, l’objectif de mes séries est d’exporter et venter la culture africaine (…) Après chaque journée de tournage je rentres au studio pour faire les sauvegardes sur les cartes mères et faire plusieurs copies par mesure de prudence, en plus je gardes pas seulement les disques durs de mes séries au studio 🎬, même si on cambriole le studio, chez moi j’ai ça yeuccch 😌 je dors même seulement avec ça sous mon oreiller« .
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