• Le mouvement « il y avait quoi avant? » prend feu sur la toile

    Auteur : Marie Claude | 7 mars 2024 | 680 vues

La phrase devenue célèbre prend de l’ampleur sur la toile. Les stars et autres personnalités publiques ressortent donc tout ce qu’il y avait avant au 237.

La Ministre de l’Habitat et du Développement Célestine Ketcha Courtès ne savait pas qu’elle créait un gros trend pour les réseaux sociaux. Tout est parti d’une vidéo de la ministre qui répondait aux élites des populations du Nord Cameroun. Les populations semblaient se plaindre de certains travaux d’aménagement qui piétinaient ou qui n’étaient pas assez bien réalisés. Ce a quoi la ministre répond qu’ils doivent faire attention: « Il y avait quoi avant? ».

Une sortie qui a soulevé toute la toile. En dehors des menaces et revendications politiques qui veulent monter, les internautes ressortent ce qu’il y avait avant effectivement!

« Réseau BUS SOTUC… M’adam Il y avait nkoi à vent???👀Autrefois fier et prospère… Qui se souvient??? Prix 25fr puis 50fr… Puis arriva DÉMOLITION Man », « Il y avait quoi avant. Il y avait des bus. Il y avait de la propreté dans les villes. Les villes du Cameroun sont devenus des poubelles à ciel ouverte », « «Il y avait quoi avant ?». Citez les entreprises que leur régime a déjà ruiné et n’est pas prêt de s’arrêter: ACAP, ACRACAM, AMACAM, BIAO, CAMAIR, CAMBANK, CAMSHIP, CAMSUCO, CAPME, CELLUCAM, CEP, Crédit Agricole, DGTC, FODIC, FOGAPE, FONADER, FONDECAM, HEVECAM, MIDEVIV, ONCPB, ONPD, REGIFERCAM, SACHERIES, SCB, SCP, SEDA, SNEC, SOCAME, SOCADRA, SOCAR, SOCAPALM, SODECAO, SODERIM, SONEL, SOTUC…Liste non exhaustive » peut-on lire sur la toile.
Friand de ce genre de débat, l’artiste Richard Bona a sorti un titre en moins de 30 minutes. « Il y avait quoi avant nous » est une chanson d’1min30 pour citer toutes les entreprises publiques créées par le défunt président Ahidjo et fermées ou privatisées pendant le règne du Renouveau.
C’est sans compter les innombrables images ressorties également, des grandes artères des villes du Cameroun pour les comparer à aujourd’hui. En gros, les camerounais démontrent à la ministre et autres membres du gouvernement la gloire que revêtait le pays et qui maintenant n’existe plus, tout ayant disparu.

Marie Claude

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