Deneuve DJOBONG ravie la vedette dans la série « la bataille des chéries »

Maggy est l’un des personnages central de la série TV La bataille des chéries. De son vrai nom Deneuve Djobong, l’actrice originaire de l’ouest Cameroun, a un parcours atypique.

Elle est mère de deux magnifiques filles naturel ( sortie de son seins) et mère de plusieurs enfants adoptés. Deneuve DJOBONG la quarantaine révolue, est une foudre de guerre dans l’art de l’interprétation. On remarque bien vite son charisme imposant, son regard, sa gestuelle, son déplacement scénique, sa diction qui, petit a petit ont conquis le public camerounais et international. Comment en est t’elle arrivée là ?
Si aujourd’hui elle est ovationnée grâce à son passage dans des séries comme la bataille des chéries, ce n’est qu’un bout de l’iceberg qu’est DENEUVE DJOBONG. Elle débute sa carrière en 1994 dans un long-métrage de Daniel Kamwa intitulé le cercle du pouvoir. Ensuite elle se lance dans le théâtre quelques années après. Elle cumule en moyenne une dizaine d’ateliers de formation et d’apprentissage dans le théâtre, et plus d’une demie douzaine d’ateliers de formation dans le cinéma. Sa force vient tout d’abord de là, la formation. Elle a pris le temps d’apprendre.
DENEUVE DJOBONG a aussi à son compteur pas moins de 15 pièces de théâtre interprétées au Cameroun, 06 pays d’Afrique et 4 Européens. C’est sans parler de la cinquantaine de films à son actif, tous métrages compris. Cela ne se voit peut être pas mais elle a déjà près de 30 ans de carrière. Quand elle regarde son parcours où beaucoup ne savent pas d’oùelle sort, c’est avec son sourire légendaire qu’elle répond: « Effectivement, je ris toujours quand beaucoup s’interrogent sur mon travail. C’est beaucoup d’année de travail, d’endurance dans l’ombre. Et comme je le dis toujours, mon secret réside dans les multiples formation que j’ai reçue ». Une belle image du cinéma camerounais repose sur elle actuellement.
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Eric Elouga: »…une intrigue qui tourne sans savoir où elle veut aller « 

 

Le Rec des magazines à Sopecam a fait une analyse sur la série La Bataille des chéries.

« LE VRAI PROBLÈME DE LA BATAILLE DES CHÉRIES« . Tel est l’intitulé du texte qu’a proposé Eric Elouga ce jour pour faire une analyse de la nouvelle série de Ebenezer Kepombia.
« Si en terme d’audience le succès devrait encore être au rendez-vous pour la dernière série de Pa’a Kepomb, les premiers avis ont laissé transparaître ça et là des formes de déceptions. MADAME MONSIEUR, j’en ai parlé, avait d’énormes problèmes de cohérence et d’écriture mais savait captiver son public au point d’en devenir addictive pour les plus passionnés. Pourquoi LA BATAILLE DES CHÉRIES a ce je ne sais quoi qui fait que (pour l’instant) ça accroche nettement moins ? Parce que la série n’a pas réussi son pari de L’IMMERSION« .
« Dans toute œuvre de fiction, il y a un contrat tacite qui se tisse entre le produit et son public. L’œuvre propose un univers et dans le champ de celui-ci développe des éléments de cohérence interne qui doivent susciter un sentiment d’ IMMERSION. Et en contrepartie, le lecteur ou téléspectateur y adhère à travers ce que les spécialistes du 7e art appellent la suspension volontaire d’incrédulité (SVI). C’est la SVI qui fait par exemple que vous pouvez regarder un starwars ou un film Marvel en acceptant un univers où on se déplace dans l’espace, utilise des sabre lasers, où on envoie des boules de feu, alors qu’on a bien conscience que dans la vraie vie ça ne pourrait exister. Mais pour que cette IMMERSION fonctionne, il est important que tous les éléments narratifs donnent l’impression d’une cohérence d’ensemble rendant le récit crédible, à défaut d’être réaliste. Pour prendre un exemple, si votre film est censé se dérouler dans les années 1800, mais qu’on y voit des gens habillés en jean et conduire des Mercedes au lieu des carrosses, ce défaut de cohérence empêche immédiatement L’IMMERSION« .
« En prenant pour toile de fond de son intrigue le domaine de la politique, LA BATAILLE DES CHÉRIES a fait un choix très casse-gueule. La politique est un domaine social complexe où le différentiel entre sa vitrine publique et ses coulisses requiert une subtilité d’écriture extrême pour arriver à bien le restituer. Les modèles du genre comme HOUSE OF CARDS, SCANDAL, ou GAME OF THRONE, ont su en saisir l’essence pour mettre en scène cette subtilité narrative qui combine les ambivalences, volte-faces, trahisons inattendues, opportunisme et allégeances, alliances contre-nature, des enjeux qui évoluent et changent tout comme les intérêts, le tout avec une violence où jamais la violence, le manichéisme et la naïveté n’ont de place. Quand ce mélange est réussi, même pour un public non averti sur les questions politiques, c’est un régal« .
« Mais dans LA BATAILLE DES CHÉRIES, cette toile de fond de la politique nous est présentée avec un simplisme déroutant. Les enjeux électoraux sont extrêmement basiques et monocordes, avec un développement sans nuance. Les trajectoires des personnages n’en sont que plus lisses, prévisibles et les arcs peu intéressants. Jamais on ne ressent le côté stratégique, la roublardise, les coups qu’on n’a pas vu venir et cette brutalité cynique qui non seulement donnent du piquant à la mise en scène de la politique à l’écran, mais surtout sont calqués sur ce qu’elle est dans la réalité.
Les questions communautaires par exemple, qui en Afrique sont le sel même du combat politique, ne sont presque pas abordées (le nzuiland étant un État fictif cet aspect pouvait pourtant aisément être traité sans craindre de fâcher), le poids de l’argent (qui achète les consciences des électeurs comme les allégeances changeantes des barons politiques, de l’administration ou des corps intermédiaires comme les médias) est traité trop superficiellement. Tout comme la scène du procès (où il y a des OBJECTIONS VOTRE HONNEUR alors qu’il s’agit d’une spécificité propre au système judiciaire américain), on assiste à une parodie de politique, structurée autour de clichés grossiers« .
« Du coup même pour les moins familiers des arcanes politiques, une partie du public ressent que ce qui lui est proposé sonne faux, ne correspond pas complètement aux codes du genre. Même s’il n’a pas les outils d’analyse pour comprendre pourquoi, l’absence d’IMMERSION s’installe d’elle-même, se traduisant par cette impression de lassitude devant une intrigue qui tourne sans savoir où elle veut aller. Seul le volet des rivalités entre les « chéries » parvient péniblement à raccrocher aux branches l’intérêt des inconditionnels. Mais là aussi, il y aurait pas mal à redire, sans doute dans une publication prochaine qui évoquera d’autres aspects de l’écriture et de l’acting. Avec un traitement particulier pour l’actrice principale du show, dont l’analyse du jeu a, pour les passionnés de cinéma comme moi, bien des choses intéressantes à révéler« .
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La Bataille des chéries : le Make-up dérange

La nouvelle série d’Ebenezer Kepombia a commencé sur A+ ce lundi, après le visionnage des premiers épisodes, les téléspectateurs trouvent le maquillage très appuyé.

 

La maquilleuse de « La Bataille des chéries » a trop appuyé sur le pinceau. La série qui met en scène un jeune marié ambitieux et frivole est pour le moment appréciée du public, malgré quelques hésitations sur certains rôles. Cependant, la maquilleuse n’a pas bien fait son travail selon les téléspectateurs.

« La Bataille des chéries », tout est propre. Juste le choix de la maquilleuse« . Cette publication sur un forum de Facebook n’a pas manqué de susciter de vives réactions. « C’est vrai que le maquillage là est un genre sur certaines actrices« . « Elles sont même obligées de faire tout le make up? C’est très moche ne peuvent elles pas être naturelles? », voici quelques réactions des internautes.. D’autres vont encore plus loin,  « la maquilleuse doit être poursuivie en justice« .

« C’est comme ça qu’on a bataillé les visages des acteurs dans cette série. 0/20 sur le maquillage j’ai même pas pu remarquer Muriel Blanche. Tonton Mitoumba Ebenezer Kepombia s’il te plaît à la prochaine saison change de maquilleur (se), car cette série est vue dans tout le monde entier et valorise notre continent Cameroun« .

Pourtant, un autre internaute a un avis contraire sur la question. « pendant le tournage les photos qu’on nous présentait étaient très belles ; sur ces clichés on voyait clairement que la ou les maquilleuses ont assuré mais là…on ne comprend pas peut-être un problème d’éclairage« . En tout cas, le public attend de voir jusqu’où ira Eli Mba dans sa quête du pouvoir.

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