Meurtre de Martinez Zogo : Calixte Beyala entre dans l’enquête

La romancière a fait un post où elle se questionne sur l’implication de certaines personnes dans cette histoire macabre. Elle a décidé de regarder de plus près dans l’enquête en cours.

Calixte Beyala semble très intéressée par la tournure actuelle que prend le procès pour rendre justice à Martinez Zogo. Actuellement, le tribunal militaire, en charge de l’information judiciaire, a notifié le lieutenant-colonel Justin Danwe, ancien directeur des opérations du service de contre-espionnage camerounais (DGRE), et Martin Stéphane Savom, maire de la commune de Bibey, deux des accusés dans cette affaire, qu’ils seront désormais poursuivis pour « complicité d’assassinat ». Trois autres personnes devront quant à elles répondre de l’accusation « d’assassinat ». Au-delà des 17 noms cités pour le procès, Calixte parle des journalistes de la radio RFI qui attirent sa curiosité.

« Il est temps de se questionner : pourquoi certains correspondants de RFI apportent-ils leur soutien aux meur*triers de Martinez Zogo ? En quoi cette radio dont les employés sont payés avec nos impôts se mêlent-ils de cette sordide histoire. Il est temps pour moi d’aller regarder de plus près qui a envoyé ou invité ces correspondants au Cameroun, cela me permettra peut-être de débusquer le commanditaire principal, car AB est un commanditaire secondaire ! » a-t-elle écrit.

Elle va donc engagée une enquête personnelle pour comprendre ce qui se passe, surtout avec les reportages de RFI.…

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Coup d’Etat au Gabon : Calixthe Beyala célèbre le nouvel homme fort

Les réactions concernant le sujet brûlant continuent d’animer la toile.

Un groupe d’officiers supérieurs de l’armée gabonaise a annoncé à la télévision avoir pris le pouvoir en raison du manque de crédibilité des récentes élections générales, peu après l’annonce de la victoire du président Ali Bongo à la présidentielle. Dans un message vidéo, ce dernier a appelé ses soutiens internationaux à « faire du bruit » pour le soutenir.

Au Cameroun plusieurs figures connues continuent de multiplier des sorties pour saluer ce pusch. C’est le cas de Calixthe Beyala. L’écrivaine a écrit sur sa page « Vive l’Afrique libre ! Vive l’armée Gabonaise qui a fait chuter la fausse monarchie du Gabon. Le peuple africain vous est reconnaissant ! », a-t-elle écrit. Dans une autre publication elle dit : « Vive Oligui Nguema, le reste on s’en fiche! Vive le peuple Gabonais« .

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Clash: Calixte Beyala tire sur Djaili Amadou Amal

Dans une publication Facebook, Calixte Beyala ne reconnait pas Djaili Amadou Amal comme une vraie auteure de livre.

Tous bons amoureux de littérature camerounaise connait la langue bien pendue de Calixte Beyala. Elle ne mâche pas ses mots. Cette fois, elle a fait une publication incendiaire où elle choisit les « vrais » auteurs camerounais.

« Si on me demandait quels sont les grands noms de la littérature camerounaise en tant que romancière je dirai : Ferdinand Oyono, Mongo Beti, Leonora Miano, Patrick Nganang, Gaston Paul Effa, Gaston Kelmann, Ngeng, Bia, Dr Assana Ibrahim, Eugène Ebodé, Pabe Mongo. Je ne parle pas ici d’essayistes, mais de vrais auteurs qui manient réellement lalangue avec dextérité et savoir faire, pas un phénomène de mode. Cette liste n’est pas exhaustive mais met en exergue les auteurs les plus importants, les incontournables. » a-t-elle écrit. Une belle liste de nos grands noms de la littérature qui jusque là ne présente pas de problème. Mais les réponses de dame Beyala dans les commentaires sont moins complaisants.

A la question d’un internaute de savoir où elle même se situe dans la littérature camerounaise, elle dira: « Il va de soi que je suis la meilleure, sans prétention », et par la suite, elle est interpellée sur l’absence du nom de Djaili Amadou Amal dans sa liste: « Quand on parle de vrais écrivains, on parle de vrais écrivains !un écrivain est celui qui écrit lui-même ses oeuvres » explique Calixte Beyala.

Djaili Amadou Amal n’aurait-elle donc pas écrit ses propres oeuvres? Après avoir remporté le prix Goncourt des Lycéens, ainsi qu’un doctorat honoris causa à la Sorbonne Nouvelle, Djaili a bien le vent en poupe. Mais si Calixte Beyala considère que c’est un effet de mode, va savoir pourquoi. Rivalité ou révélation, vous en pensez quoi mes gens?…

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Calixte Beyala: « On ne peut pas être députée et Bayam Sellam »

L’écrivaine Calixte Beyala n’a s’est exprimée il y a quelques heures sur la situation que vit en ce moment l’honorable Nourane Foster. Pour l’auteure, être élue de la nation ne s’accomode pas à d’autres rôles.

Nourane Foster est au bord de la fermeture de ses entreprises Nourishka. Après une sortie du Ministre de la Santé qui jette du discrédit sur la marque Nourishka cosmetique, en déconseillant l’usage de ces produits. On peut le voir à travers les réseaux sociaux, Nourane est dans un vrai mal-être au point où elle pense a fermer ses enseignes Nourishka.

Mais certaines personnes relèvent alors que de toute façon, être élue de la nation est incompatible avec plusieurs autres activités, notamment ce genre d’entreprises que possède Nourane. C’est le cas de l’écrivaine Calixte Beyala qui s’est exprimée via Facebook: « Apprenez au moins à vos députés qu’on ne peut pas siéger à l’assemblée nationale et faire la concurrence aux Bayam Sellam. Apprenez donc à vos députées à tenir leur rang. On ne peut pas cumuler la fonction de députée et de commerçante à la criée » a-t-elle écrit.

Cette assertion à été soutenue par plusieurs internautes qui trouvent au final que la députée 2.0 est tout de même égoïste de vouloir tout faire: « Oui cela participe de l’égoisme… Tout prendre, tout cumuler… dont le Cameroun s’avère le champion sur terre » a ajouté Calixte Beyala. Le climat n’est pas prêt de s’arranger pour Nourane Foster.…

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Calixte Beyala console Lady Ponce

Il y a quelques  jours, Lady Ponce a raconté le traumatisme qu’elle vit en tant qu’artiste. Et aujourd’hui Calixte Beyala a trouvé les mots juste pour consoler sa compatriote.

C’est un cri de détresse de Lady Ponce. L’artiste a tenu a mettre un mot sur ses émotions, expliquant au public sa triste vérité, d’avoir choisi le métier d’artiste par famine, pour manger à sa faim. Mais malheureusement elle a été confrontée au revers de la médaille. « Un monde où l’hypocrisie et la diplomatie sont la grande croyance » a-t-elle alors écrit. L’artiste vit un mal-être évident et a même annoncé qu’elle va s’éloigner des réseaux sociaux très bientôt.

Face à cet état d’âme, l’écrivain Calixte Beyala a réagit via Facebook pour consoler sa compatriote: « Sachez très chère lady Ponce que jamais un artiste est heureux. Qu’il s’agisse de musiciens, de chanteurs, d’écrivains, de compositeurs, d’acteurs, nous traînons tous notre ballot de tristesse le sourire aux lèvres, car on ne choisit pas ces métiers : ils vous choisissent. Vous dites que vous avez chanté pour échapper à la faim ? Que nini ! Vous auriez pu y échapper de moult manières. Il est une chose que vous devez comprendre : nous sommes choisis par le destin pour égayer le coeur des autres ou dans mon cas, pour les amener à réfléchir. Et en contrepartie, nous ne sommes jamais heureux. Les autres nous regardent avec admiration, aveuglés par les strass, la reconnaissance, oublieux des tourments qui sont notre lot quotidien. Personne ne nous aime jamais. Ou tout le monde nous aime, ce qui revient au même c’est – à dire personne. Combien d’artistes se suicident dans le monde chaque jour quand ils ne se droguent pas pour oublier leurs angoisses? Combien parmi nous se perdent en chemin face à cette responsabilité de rendre heureux les autres, sans l’être soi ? énormément ! Et les autres se moquent :  » regardez, il est drogué ! Regardez, il a grossi ! Regardez, son mari l’a quittée ! » ils se gaussent sans comprendre le calvaire d’un créateur, d’un artiste, condamné définitivement à la solitude, parce qu’incompris » a-t-elle écrit. Selon la best seller cette souffrance intérieure est un lot indélébile de la vie des artistes.

« Vous devez apprendre à être là, présente mais à avoir le coeur ailleurs, ainsi survivent les plus forts parmi nous. Pensez vous que Michael Jackson ou Manu Dibango étaient heureux ? Que Piaf était heureuse ? Que Johnny Halliday était heureux ? Que Romain Gary était heureux ? Que Prévert était heureux ? Que Brel était heureux ? C’est parce que nous sommes malheureux que nous écrivons de belles choses. Que nous chantons de belles choses. Soyez ici et soyez ailleurs, telle est la devise pour survivre. Aimez tout le monde indistinctement, n’aimez personne car personne ne vous aime et tous vous aiment. Vous voulez faire un break ? Allez y. C’est important de se replier sur soi de temps à autres au bout des dizaines d’années de cette vie où l’on donne tant en recevant si peu !!!! Prenez une année Sabbatique ou dix années, mais ne dites pas que vous n’aimez pas votre métier, vous l’aimez ! Je vous écris parce que même si le bikutsi n’est pas ma musique de prédilection, vous êtes une vraie artiste, bien différente de celles qui sautillent, remuent du popotin et hurlent pour faire croire qu’elles sont des artistes. Vous aimez votre métier. Votre père vous voulait nonne ? Alors, rapprochez-vous de Dieu en chantant pour Lui en attendant que le désir de faire de la scène vous revienne… Et pour le futur, n’avouez plus jamais que vous êtes malheureuse, une élue de Dieu ne saurait l’être… Cachez vous et pleurez seule dans votre chambre, c’est cela notre fardeau. Et si vous avez des enfants, ils sont à n’en point douter vos véritables amours. Serrez les dans vos bras, bien fort ! Courage à vous et mille bisous » a-t-elle conclu comme mot d’encouragements et conseils. Elle souhaite ainsi que Lady Ponce prenne sur elle, encaisse comme une vraie artiste, sans montrer ses émotions et avancer.

Face à ces jolis mots, Lady Ponce a remercié Calixte Beyala mais n’a pas semblé vouloir encore continuer comme avant. Peut-être va-t-elle quand même s’éloigner des réseaux sociaux comme elle l’a annoncé.…

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