Haman Mana écrit une lettre à Brenda Biya après son « coming-out »

Haman Mana est revenu sur la position homosexuelle affichée par Brenda Biya via ses réseaux sociaux. Il a tenu a lui parler de sa haute position et des privilèges qu’elle a, sans voir ou réagir à la souffrance des jeunes de sa génération au Cameroun.

« Ma chère Brenda,
Depuis quelques jours, les camerounais et d’autres se repaissent de vos images d’intimité sur les réseaux sociaux et se répandent en commentaires désobligeants, désopilants, dégradants.
Peu me chaut, que vous ayiez choisi un partenaire du même sexe que vous, ou que vous soyiez une virtuose du cunnilingus. Après tout, vous êtes majeure et vos choix ne concernent que votre  » privacy ». Mais vous appartenez à une génération où l’on croit que l’on peut tout partager. C’est votre choix. Ni moi, ni personne n’avons le droit de porter ici, un jugement de petite morale sur vous.
Seulement, il m’incombe en tant que Camerounais , d’attirer votre attention sur une ou deux choses …
Pendant que vous vous envoyez en l’air ( au propre comme au figuré ) au-dessus de la Méditerranée, en dessous , des milliers de vos compatriotes de votre âge essaient de rejoindre les rivages qu’ils croient ensoleillés de l’Europe, essayant de trouver ailleurs un bien être, un avenir que votre paternel n’a pas su leur procurer au Cameroun, en quarante deux ans de pouvoir absolu.
Pendant qu’à grands frais on vous loue des jet privés et que vous menez grand train dans les palaces européens avec l’argent du contribuable camerounais, des enfants meurent au Cameroun de maladies hydriques, faute d’eau potable…Avez vous déjà pensé au nombre de forages qui peuvent procurer une vie décente à des centaines de milliers de nos jeunes compatriotes ? Avez vous déjà vu les images des  » écoles  » dans le grand Nord, où les enfants étudient assis le cul ( ah! Ce c…) au sol?
Un matin, votre nom a surgi parmi ceux des admis à l’Enam. Qu’avez vous fait de cette prestigieuse formation qui vous prédestinait au service public du Cameroun comme votre illustre paternel?
Comme on peut le constater, vous avez décliné ce dessein que l’on vous avait sans doute imposé . Et vous vivez ce qui est votre vie. Ce qui veut dire que vous êtes une personne vraie.
Ce que vous êtes et que vous faites aujourd’hui est quelque part le fruit de ce que vous avez reçu.
Les chiens ne font pas des chats…
Un grand merci tout de même, pour le service que vous venez de rendre à votre pays : permettre que l’on découvre enfin cette autre grande hypocrisie camerounaise: celle qui entoure la question de l’homosexualité .
Haman Mana ». 
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Haman Mana relate ses 35 années de journalisme dans un ouvrage

Le tout nouveau livre du journaliste, Directeur de Publication du journal Le Jour vient de paraître. Un ouvrage de compilation de toute son expérience professionnelle.

Un livre pourrait-il suffire a retranscrire ces 35 années de service, de terrain, d’article de presse et autres expériences du monde du journalisme? Haman Mana s’est en tout cas prêté au jeu et le fruit est là. Son livre intitulé « j’aime l’odeur de l’encre au petit matin sur un papier » vient de paraître. Un ouvrage où il va donc parlé de ses 35 années de journalisme au Cameroun.

« Je m’étais promis de le faire, je l’ai fait . Je raconte mes années journalisme dans ces pages où j’ai laissé un peu de moi-même. Je le devais à cette profession. Et à ces lecteurs. Les Éditions du Schabel. » a-t-il écrit via ses réseaux sociaux. Dans le livre, il revient sur ses premières heures dans le métier, au sein de la rédaction de Cameroon Tribune où il était alors secrétaire de rédaction. Il démissionne ensuite pour rejoindre les plumes du Messager, avant de créer le quotidien Mutations. Il y écrit ses lettres de noblesses,tout en devenant encore plus célèbre avec ses nombreuses interpellations? notamment l’affaire des décrets où le journaliste était sommé de donner ses sources. Une expérience qui sert encore de leçon aujourd’hui pour la jeune génération en matière de protection des sources d’information. Malgré les pressions, Haman Mana n’a jamais donné la provenance des décrets présidentielles portant nomination au sein de l’armée. Les anecdotes citées dans l’ouvrage sont aussi accrochantes les unes après les autres. Un véritable film dans lequel nous plonge le diplômé de l’Essti.

Haman Mana est directeur de publication du quotidien Mutations pendant 11 ans, pourtant l’aventure ne va pas se terminer de la meilleure des façons. Après son départ, il va se lancer à son propre compte . Entrepreneur dans l’univers de la presse, il crée le quotidien le Jour en 2007, l’un des quotidiens privés les plus lus au Cameroun. En 2008, il lance la maison d’édition Les Éditions du Schabel. Son riche parcours lui vaut d’être président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun.…

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Haman Mana remercie Richard Bona pour le titre « il y avait quoi avant »

L’homme de médias a écrit un texte pour applaudir le génie du ninja sur son récent titre « il y avait quoi avant ». Il relève qu’il s’agit d’un titre qui milite pour la libération du Cameroun sous le régime Biya, un vrai combat patriote.

« L’hymne attendu est là
Chaque cause contre l’injustice a son chant de ralliement: la lutte pour les Droits civiques des noirs en Amérique avait  » WE shall overcome »;  » les luttes de liberation en Afrique Australe avaient  » Nsikeleli Africa ».
La lutte pour la libération de la quarantaine d’années de Biyaisme a désormais  » Il y avait quoi avant » de Richard Bona.
Techniquement, le musicien a su faire: une orchestration harmonieuse, mais surtout un génie musical qui a permis à l’artiste de faire un assemblage de tous les rythmes du Cameroun. Au point où, lorsqu’on écoute cet air, on ne sait s’il vient des phonies saccadées des hautes terres des Grassfields, des sonorités langoureuses des bordures du littoral, des xylophonies transposées de la forêt ou alors des mélopées cascadées sahéliennes.
Naturellement, on la danse avec des trépignements de pieds comme le Bend Skin, des déhanchements comme le Makossa, ou des haussements d’épaules comme le bikutsi originel…
Le texte, mais alors le texte …entre dialogues tranchants :
– il n’y a rien
– il y avait quoi avant? », évocations suggestives …
 » Les enseignants sont partis  »  » La Camship dans l’eau » …Il y a que quoi faire. Entre l’espièglerie du second degré et les évidences assenées, il y a de quoi cogiter , et aboutir a cette conclusion assenée tour à tour en duala, en ewondo, en français et en pidjin:  » Wouna pack Kakou go », en un mot, fichez la paix aux Camerounais …
Merci à toi, Richard Bona de mettre sur nos lèvres, ce chant qui nous triturait le ventre… ».
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